Victor est un résident en pédiatrie de troisième année et un nouveau co-résident en chef à l'Université de Toronto. Victor a été impliqué dans le leadership de l'éducation médicale tout au long de ses études de médecine et de sa résidence. Il est actuellement co-président de l’Initiative sur la culture de la médecine universitaire. Il a coprésidé le sous-comité des entrevues virtuelles et de la promotion des programmes qui a initialement élaboré les plans de création de CANPREPP. Il a été président de la Fédération des étudiants et des étudiantes en médecine du Canada (2019-2020). En outre, Victor s'intéresse de près à l'équité en matière de santé infantile et à l'innovation dans les systèmes de santé.
Le Dr Victor Do a reçu le Prix de leadership de l’AMC pour jeunes chefs de file (médecins résidents) pour souligner sa créativité, son sens de l’initiative et sa volonté exemplaires de changer les choses à l’échelle locale, provinciale, territoriale ou nationale.
- Comment vous êtes-vous impliqué dans l'Initiative sur la culture de la médecine universitaire et qu'est-ce qui vous a poussé à défendre le bien-être des médecins?
J'ai participé aux efforts entourant l'adoption et la mise en œuvre de la Charte de l'Okanagan avant même de commencer mes études de médecine à l'Université de l'Alberta. J'étais enthousiaste à l'idée de participer aux efforts de l’Initiative sur la culture de la médecine universitaire, compte tenu de mon travail de longue date dans la recherche et la défense du bien-être des médecins et des apprenants en médecine. Il est important d'améliorer le bien-être des prestataires de soins de santé pour qu'ils mènent une carrière enrichissante et productive dans la médecine, et il a été démontré qu'il en résulte de meilleurs résultats pour les patients et le système de santé.
2. Comment avez-vous participé à la mise en œuvre de la Charte d'Okanagan dans les facultés de médecine canadiennes?
Depuis de nombreuses années, je milite et je mène des travaux et des recherches universitaires sur le développement et la promotion d'environnements d'apprentissage favorables à la santé. Dans le cadre de l’Initiative sur la culture de la médecine universitaire, j'ai d'abord rejoint le comité exécutif et j'ai maintenant l'occasion d'en assurer la coprésidence. Dans ce rôle, j'espère continuer à travailler avec toutes les facultés pour développer des plans concrets de mise en œuvre.
3. À votre avis, que faut-il faire pour améliorer la culture de la médecine universitaire au Canada?
Tout d'abord, il faut reconnaître qu’une transformation s’impose. Il ne suffit pas d’aborder le problème de manière superficielle. Il est essentiel de continuer à porter notre attention sur les questions systémiques (par exemple, les politiques, la conception du cadre de travail, les programmes de soutien aux apprenants et au personnel) plutôt que sur les compétences individuelles en matière de résilience, sur lesquelles nous nous concentrons depuis longtemps. Il est important de faire preuve d'une grande rigueur méthodologique et évaluative, d'un financement et d'efforts globaux pour ce travail. Il ne peut s'agir d'un projet de plus qui vient s’ajouter à la pile sur notre bureau.
4. Quel est l'aspect de l'ICMU dont vous êtes particulièrement fier?
L’ICMU est une occasion incroyable pour l'AFMC, les facultés de médecine canadiennes et le système de santé en général. La possibilité que les 17 facultés collaborent pour s'attaquer à ces problèmes systémiques de longue date est passionnante. J'ai été très impressionné par l'énergie et l'enthousiasme des participants et je suis fier que la Charte de l'Okanagan ait déjà été adoptée par de nouvelles personnes. Je me réjouis de pouvoir contribuer à transformer cet élan en un changement significatif et à long terme.