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Médecins canadiens de demain

Médecins canadiens de demain

Si vous avez répondu par l’affirmative à l’une de ces questions, l’outil Médecins canadiens de demain vous intéressera sûrement. Cet outil exhaustif offre une section de questions et réponses, un glossaire et une fonction de renvoi à des données pour vous permettre de trouver des réponses factuelles à toutes vos questions. On y traite des admissions, des coûts et du financement, des diplômés internationaux en médecine, de la rémunération, de la résidence et de la pratique. Cliquez sur le lien ci-après pour accéder au document et débuter votre recherche!

Un candidat

Avant de présenter une demande, les candidats devraient examiner les renseignements sur les compétences et aptitudes essentielles requises pour l'admission à un programme menant à un diplôme de médecine dans le guide sur les  Conditions d’admission des facultés de médecine du Canada to ensure you meet the minimum academic requirements.

  1. Les candidats doivent planifier leur MCAT si nécessaire (doit être fait avant l'année de la demande et dans les cinq ans suivant celle-ci). Pour plus de renseignements sur le MCAT,  cliquez ici.

Les étudiants intéressés par le Programme d'aide financière du MCAT pour les Canadiens peuvent en apprendre davantage sur les critères d'admissibilité, le processus de demande et les dates limites en consultant le site Web de l'AFMC à l’adresse suivante : Programme d’aide financière du MCAT. L’AFMC reverra les demandes, déterminera l’admissibilité à l’aide financière et communiquera avec les candidats choisis.

  1. Applicants should obtain a copy of their Undergraduate transcript(s) qui sera nécessaire pour remplir la demande en ligne.
  2. Ils doivent préparer une note/essai autobiographique et des lettres de référence ainsi que tout autre document requis pour la soumission.
  3. La demande d'admission à la faculté de médecine se fait en ligne. Nous vous recommandons d'examiner le rapport de vérification en ligne qui vous a été fourni par les facultés afin de vous assurer d’avoir soumis tous les documents de demande requis avant la date limite indiquée.

Toutes les demandes sont remplies en ligne. Consultez le guide des conditions d'admission pour plus de détails.

There are 18 accredited faculties of medicine in Canada, distributed geographically across the country. In 2017/18 Faculties received 38,408 applications from 13,929 applicants to fill the 2916 first year seats available. Schools made a total of 3805 offers (some applicants received multiple offers) and 2889 students are enrolled. Overall 18.6% of applicants received at least one offer (CMES Table F-11). There is an increasing number of applicants every year, while the number of positions available for entry does not increase significantly.

Toutes les facultés de médecine canadiennes exigent des frais non remboursables pour ouvrir un dossier de demande. Certains programmes exigent des frais de service supplémentaires.

En Ontario, où les demandes sont centralisées par l'entremise du Service ontarien de demande d'admission en médecine (OMSAS), des frais de service uniques de 220 $ ($ CAN) sont facturés par OMSAS, lesquels s'ajoutent aux frais de demande d'admission de chaque université.

La seule autre faculté qui reçoit les demandes d'admission d'un service externe est l'Université Memorial de Terre-Neuve, qui fonctionne par l'entremise du Service de demandes d’admission en ligne du Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS). Les frais de service associés à cette demande sont de 155 $CAN plus les taxes.

Coût sommaire de la demande pour 2019/2020

Université / ProvinceFrais de demande d’admissionFrais supplémentairesMCAT CASPer
Memorial University of Newfoundland$231.75$155(CaRMS)$315 (USD) 
Dalhousie University$70 $315 (USD)$50
Université Laval$84   
Université de Sherbrooke$82  $50
Université de Montréal$99   
McGill University$160 $315 (USD)$50
Université d'Ottawa$345$220 (L'Ontario exige des frais uniques pour l'utilisation de son portail de demande) $50
Queen’s University$125$315 (USD) 
University of Toronto$130$315 (USD) 
McMaster University$345$315 (USD)$50
Western University$125$315 (USD) 
École de médecine du Nord de l’Ontario$100 $50
University of Manitoba$100 $315 (USD)$50
University of Saskatchewan$150   
University of Alberta$180 $315 (USD)$50
University of Calgary$150 $315 (USD) 
University of British Columbia$124.25 $315 (USD) 

Toutes les provinces ont une grande proportion de contingents pour leurs candidats. Le facteur de sélection comprend le lieu de résidence des demandeurs (dans la province ou à l'extérieur de la province).

    

Contingent par province et par faculté pour 2019/2020

    

Province

Faculté de médicine

Quota

Répartition des contingents

 

Dans la province

%

À l'extérieur de la province

%

 

Nfld & Labrador

Memorial Univ.

80

74

92.50%

6

7.50%

 

Maritime Provinces

Dalhousie Univ.

109

100

91.74%

9

8.26%

 

Québec

Laval, Université

221

214

96.83%

7

3.17%

 

Sherbrooke, Univ. de

199

166

83.42%

33

16.58%

 

Montréal, Univ. de

291

278

95.53%

13

4.47%

 

McGill University

250

239

95.60%

11

4.40%

 

Ontario*

Ottawa, Univ. of

156

139

89.10%

17

10.89%

 

Queen’s University

100

77

77%

23

23%

 

Toronto, Univ. of

259

Pas divulguées

 

McMaster University

203

190

93.6%

13

6.4%

 

Western University

171

154

90.06%

17

9.94%

 

Northern ON Schl of Med

64

59

92.19%

5

7.81%

 

Manitoba [en Anglais]

Manitoba, Univ. of

110

105

95.00%

5

5.00%

 

Saskatchewan [en Anglais]

Saskatchewan, Univ. of

100

95

95.00%

5

5.00%

 

Alberta [en Anglais]

Alberta, University of

162

138

85.00%

24

15.00%

 

Calgary, University of

150

128

85.00%

22

15.00%

 

British Columbia

British Columbia, Univ. of

288

259

89.93%

29

10.07%

 
  
         

Il peut y avoir des différences dans le processus de demande entre les provinces

Le Québec a un système différent du reste du Canada

Facultés de médecine au Québec :

La présélection avant l'entrevue est uniquement basée sur vos notes. Après les mini-entrevues multiples (MEM), la liste de classement sera établie à partir du cumul de la note que vous aurez obtenue dans le cadre des MEM et de votre cote R (50 : 50).

Cote R : Le système de classement au Québec est légèrement différent de celui du reste du Canada. Les universités françaises (ULaval, UdeM et Sherbrooke) transformeront votre moyenne générale en cote R R-score (or CRU, Cote de Rendement Universitaire). (ou CRU, Cote de rendement universitaire). La cote R est calculée en fonction de votre moyenne cumulative et de l'IFG de votre programme (Indicateur de la force du groupe). Cette cote varie habituellement entre 20 et 40. Habituellement, le 33-34 est la cote limite pour obtenir une entrevue des facultés de médecine.

Sommaire des exigences des facultés de médecine du Québec

Catégorie des candidats

Date limite des demandes

Exigences universitaires

Documents justificatifs

MCAT

Préalables en sciences fondamentales

Candidats québécois

15-Jan

Diplôme de 120 crédits OU diplôme de 90 crédits avec DEC

Diplôme de 120 crédits OU diplôme de 90 crédits avec DEC

Non requis (seulement McGill requis)

Non requis (seulement McGill requis)

Candidats à l'extérieur de la province

15-Jan

Diplôme de 120 crédits

Diplôme de 120 crédits OU diplôme de 90 crédits avec DEC

Non requis (seulement McGill requis)

2 biologie, 3 chimie, mathématiques, physique

Candidats à l'étranger

15-Jan

Diplôme de 120 crédits

CV, note CASPer, antécédents universitaires, relevés de notes.

Non requis (seulement McGill requis)

2 biologie, 3 chimie, mathématiques, physique

McGill (Med-P)

01-Mar

DEC en sciences

CV, note CASPer

Non requis (seulement McGill requis)

Biologie, chimie, mathématiques, physique

      

En Ontario, la demande d'admission à l'une des six facultés de médecine de la province peut se faire en ligne à l'aide du système centralisé du Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario. Les candidats n'ont qu'à soumettre leur demande dûment remplie et les documents requis au (OMSAS) Service ontarien de demande d’admission en médecine , qui transmet ensuite leurs dossiers aux facultés sélectionnées.

Pour de plus amples renseignements sur les conditions d'admission dans certaines facultés de médecine, veuillez consulter les pages d'admission de leurs sites Web. La plupart des facultés de médecine au Canada permettent de faire une demande directement à partir de la page d'admission de leur site Web.

Les gouvernements provinciaux établissent le nombre de places disponibles pour admission dans chaque faculté de médecine de leur juridiction. La plupart des places de ces contingents annuels sont réservées aux candidats qui résident dans la province (ou la région) de la faculté, tandis qu'un certain nombre d'autres places peuvent être réservées à des groupes particuliers de candidats, par exemple :

  • Demandeurs autochtones ou inuits
  • Candidats francophones
  • Candidats souhaitant suivre un programme conjoint de MD/PhD

L'Université d'Ottawa a conclu un partenariat avec le Consortium national de formation en santé par l'entremise duquel huit places de niveau d’entrée par année sont réservées aux candidats francophones de l'extérieur du Québec et de l'Ontario. Cela favorise la formation des fournisseurs de soins de santé dans d'autres régions du pays afin d'aider à améliorer les services offerts aux communautés francophones partout au Canada.

Le tableau suivant tiré des Statistiques relatives à l'enseignement médical au Canada  , indique le contingent et la répartition spécifique des places de niveau d'entrée dans chacune des 17 facultés de médecine du Canada.

Les données démographiques suivantes concernent les 2 951 étudiants de première année inscrits dans les facultés de médecine canadiennes en 2016/17. La majorité a entre 20 et 25 ans, 58,2 % sont des femmes.

Les inscriptions féminines dans les facultés de médecine canadiennes en 2016/17:                                 

  • 66,3 % à l’Université Memorial de Terre-Neuve
  • 55,0 % à l’Université Dalhousie
  • 70,0 % à l’Université Laval
  • 61,5 % à l’Université de Sherbrooke
  • 66,3 % à l’Université de Montréal
  • 53,6 % à l’Université McGill
  • 60,2 % à l’Université d’Ottawa
  • 62,0 % à l’Université Queen’s
  • 60,05 % à l’Université de Toronto
  • 55,6 % à l’Université McMaster
  • 40,9 % à l’Université Western
  • 73,4 % à l’Université Lakehead/Université Laurentienne (École de médecine du Nord de l’Ontario)
  • 49,1 % à l’Université du Manitoba
  • 50,0 % à l’Université de la Saskatchewan
  • 55,5 % à l’Université de l’Alberta
  • 55,7 % à l’Université de Calgary
  • 53.7% at University of British Columbia 
  • 90 sont des résidants permanents.
  • 25.3 % ont choisi le français comme langue d’instruction.
    • L’Université Laval, l’Université de Sherbrooke, l’Université de Montréal et l’Université d’Ottawa sont les seules facultés à offrir le cours en français.
    • L’Université d’Ottawa est la seule faculté de médecine bilingue au Canada.
  • Près de 3.5 % (101 en tout) ne sont pas citoyens canadiens
  • 11 ont un visa d’étudiant ou diplomatique.

Il y a un nombre limité de places pour les étudiants étrangers. Les facultés suivantes sont les seules qui acceptent des étudiants internationaux en médecine : Memorial, Dalhousie, Laval, Sherbrooke, Montréal, McGill, Ottawa, Queen's, Toronto, McMaster, Western, Saskatchewan, Calgary et UBC.

Il existe un guide général sur les conditions et les politiques d'admission des étudiants étrangers sur le site Web de la faculté, comme indiqué dans le Guide des conditions d’admissionCertains instituts ont conclu une entente avec certains pays afin d'obtenir un plus grand nombre de leurs citoyens en tant qu'étudiants étrangers, ce que l'on appelle des postes surnuméraires (c.-à-d. la création de postes supplémentaires au moyen d'une entente contractuelle avec les pays).

Le postulant est admissible à titre de membre de cette catégorie si il ou elle (a) n'est pas un citoyen ou résident permanent du Canada et a besoin d'un permis d'études pour étudier au Canada, (b) aura, avant le 31 juillet de l'année d'entrée au programme, un baccalauréat universitaire ou son équivalent (p. ex., grade de Licence) selon les exigences énumérées, (c) Les candidats ayant des relevés de notes étrangers (non canadiens et non américains) doivent se soumettre à une évaluation des titres de compétences si le diplôme universitaire a été obtenu à l'extérieur du Canada. d) Les étudiants dont la langue maternelle n'est ni le français ni l'anglais doivent avoir une preuve vérifiable de leur maîtrise linguistique. La preuve de la maîtrise de l'anglais peut être obtenue en se présentant à un test d'évaluation de l’anglais, qu’il s’agisse du TOEFLIELTS,  MELAB  ou CAEL D'autres tests peuvent être acceptés par chaque faculté, mais vous devriez vérifier à l'avance.

Les étudiants étrangers devraient également s'assurer qu'ils ont passé le Medical College Admission Test (MCAT) avant de poser leur candidature si la faculté de leur choix l'exige.

Il y a 17 facultés de médecine agréés au Canada et 147 programmes agréés aux États-Unis. Les facultés de médecine canadiennes sont agréées par le Comité d’agrément des facultés de médecine du Canada (CAFMC) et par le Comité de liaison sur l’éducation médicale (LCME). Les facultés de médecine américaines sont agréées par le LCME. Le terme agrément désigne un processus continu d’assurance de la qualité et d’amélioration du programme de formation médicale fondé sur des normes et revu par des pairs.

À moins d'indication contraire, les diplômes de médecine décernés par ces facultés de médecine sont acceptables pour les organismes de réglementation médicale provinciaux et territoriaux au Canada et, par conséquent, acceptables pour tous les organismes médicaux au Canada. Pour de plus amples renseignements sur les facultés de médecine acceptables telles que définies dans les normes modèles pour l'inscription médicale au Canada cliquez ici.

Quiconque a obtenu un doctorat en médecine (M.D.) ailleurs que dans ces programmes canadiens et américains agréés et qui souhaite faire sa résidence ou pratiquer la médecine au Canada est considéré comme un diplômé international en médecine (DIM), y compris les citoyens canadiens et les résidents permanents. Les DIM peuvent faire une demande dans un programme de résidence au Canada, mais ils doivent faire des démarches supplémentaires et réussir des examens pour pouvoir le faire. Il est important de savoir que ceux qui ont obtenu leur doctorat en médecine en dehors des programmes agréés au Canada et aux États Unis n’ont aucune garantie qu’ils obtiendront une place de formation, et encore moins que celle-ci soit dans la spécialité qu’ils désirent ou dans la ville où ils veulent pratiquer.

Les diplômés des facultés de médecine internationales, connus sous le nom de diplômés internationaux en médecine ou DIM, y compris les citoyens canadiens, peuvent présenter une demande aux programmes de résidence au Canada, mais ils doivent prendre d'autres mesures et réussir des examens pour ce faire. Il est important de noter que ceux qui terminent leur formation en médecine en dehors des programmes agréés au Canada et aux États-Unis n'ont aucune garantie d'obtenir en place de formation au Canada, et encore moins dans la spécialité ou le lieu de pratique de leur choix.

 Les DIM qui postulent à la formation en résidence au Canada, doivent obligatoirement respecter les conditions suivantes :

  • Exigences universitaires
  1. ous êtes titulaire d’un diplôme en médecine d’une faculté figurant dans le World Directory of Medical Schools. La faculté de médecine doit être indiquée dans le World Directory et comporter une note du Canada sous l’onglet Sponsor Notes..
  2. Vous maîtrisez parfaitement l’anglais
  • Vous devez passer l’examen d’aptitude du Conseil médical du Canada
  1. La EACMC, partie 1
  2. Examen de la CNE
  • Mini-entrevues multiples (MEM)
  • Jumelage à un poste de résidence (fournisseur de service actuel : CaRMS)

Avant de faire une demande de jumelage de résidence, ils doivent multiplier les démarches. Étant donné que les provinces ont des exigences différentes concernant les DIM désirant y faire leur résidence, il est important de consulter la réglementation provinciale:

Terre Neuve et Labrador [en Anglais]

Practising Medicine in Newfoundland and Labrador

Nouvelle-Écosse [en Anglais]

International Medical Graduates Residency in Nova Scotia

Québec

Exercice de la medicine de DIM au Québec

Ontario [en Anglais]

Qualifying to Practice Medicine in Ontario

Manitoba [en Anglais]

IMG information on practicing in Manitoba

Saskatchewan [en Anglais]

International medical graduates Practising in Saskatchewan

Alberta [en Anglais]

Information for Internatioal Medical Graduates (IMGS) in Alberta

Colombie-Britannique [en Anglais]

Resources and information for all International Medical Graduates in BC

L'obtention d'un poste de résidence peut être l'étape la plus difficile pour de nombreux DIM. Certaines provinces ont un nombre de places réservées aux DIM et la plupart des provinces permettent maintenant aux DIM d'entrer en compétition directement avec les diplômés canadiens en médecine pour des placements supplémentaires par le biais du deuxième tour de jumelage de la résidence.

Il peut également y avoir des restrictions sur les postes de résidence en fonction de la discipline, avec plus de postes disponibles pour la médecine familiale que pour les disciplines spécialisées. Il y a beaucoup plus de candidats DIM en formation médicale postdoctorale qu'il n'y a de postes.

En termes absolus, la plupart des DIM pratiquent en Ontario, qui a offert jusqu'à 200 nouvelles places de formation et d'évaluation chaque année pour les DIM. Viennent ensuite le Québec, l'Alberta et la Colombie-Britannique. Les provinces où la population rurale est importante, comme la Saskatchewan et Terre-Neuve, comptent davantage sur les DIM et en emploient une plus grande proportion que les diplômés canadiens.

Les données démographiques suivantes concernent les 2 916 étudiants de première année inscrits dans les facultés de médecine canadiennes en 2017/18.

  • La majorité des étudiants étaient âgés de 20 à 25 ans 62,7 %.
  • 1643 étaient des femmes admises en 2017/18, tout particulièrement 56,3%.
  • 41 étudiants admis étaient des résidents permanents 1,4 %
  • 735 étudiants ont choisi le français comme langue d'enseignement 25,2 %
  • Près de 1,9 % (55 au total) des étudiants n'étaient pas citoyens canadiens.
  • 14 étudiants étrangers avaient un visa d'étudiant ou un visa diplomatique 0,48 %.

Les droits de scolarité sont les frais obligatoires payés par les étudiants pour aider à couvrir le coût de leur formation. Ils peuvent certes paraître élevés, mais ils ne représentent en réalité qu’une petite partie du coût total de la formation pour devenir médecin. Les coûts réels de la formation médicale au Canada sont partagés par les gouvernements provinciaux, les facultés de médecine et les étudiants. Les subventions pour l’éducation médicale versées par les gouvernements provinciaux varient selon le programme et la province.

Les droits de scolarité dépendent de nombreux facteurs, dont le programme dans lequel l’apprenant est inscrit (p. ex. M.D., M.D.-Ph. D.), le lieu de résidence de l’apprenant et le fait qu’il soit citoyen canadien, résidant permanent, étudiant étranger ou étudiant étranger hors contingent. D’autres frais obligatoires s’appliquent aussi et varient énormément d’un programme à l’autre et, parfois, d’un campus à l’autre.

Selon Statistique Canada, les droits de scolarité moyens pour les facultés de médecine canadiennes sont de 12 438 $ par année; c’est l’Ontario qui présente la moyenne provinciale la plus élevée, soit de 21 648 $

Le coût total de l’éducation médicale au Canada peut dépasser les 100 000 $ si l’on tient compte des dépenses scolaires ainsi que des autres dépenses. Voir Cout et Financement: Quels sont les droits de scolarité d’une faculté de médecine canadienne?

 Selon le Questionnaire à l’intention des diplômés de l’AFMC, 82,5 % des diplômés en médecine canadiens affirment avoir une dette directement reliée à leur éducation médicale.1

Les diplômés en médecine canadiens font état d’une dette moyenne de 84 172 $3 pour les dépenses à la faculté de médecine et de 80 516 $4 en dette non liée aux études.

La plupart des apprenants s’endettent lorsqu’ils sont à la faculté de médecine et remboursent leur dette plusieurs années après avoir terminé leur formation et être entrés sur le marché du travail.

Les bourses d’études et prix sont une excellente façon de réduire sa dette d’études, puisqu’elles peuvent aider à réduire les dépenses en droits de scolarité et d’autres dépenses scolaires. Toutes les facultés de médecine canadiennes possèdent leur propre service d’aide financière, où les apprenants peuvent obtenir une liste de bourses qui leur sont offertes.

De nombreuses ressources sont disponibles pour aider les apprenants à payer pour leurs études en médecine. Chaque faculté de médecine au Canada a un bureau des affaires étudiantes qui offre des conseils financiers, voir le tableau ci-dessous. Ces bureaux ont accès à une vaste gamme de ressources sur une variété de sujets pertinents pour les apprenants.

De nombreux étudiants comptent sur l'aide financière du gouvernement pour payer leurs études. Faire une demande d'aide financière gouvernementale pourrait être à votre avantage car l'approbation de cette aide est l'un des critères d'admissibilité de certaines bourses. De plus, les prêts peuvent demeurer sans intérêt tant que vous êtes étudiant à temps plein et vous n'êtes pas tenu d'effectuer des paiements à leur égard tant que vous êtes étudiant à temps plein dans un programme postsecondaire approuvé.

Pour plus d'information

Page sur l'aide gouvernementale à l'Université d'Ottawa

Les résidents en médecine familiale et les médecins de famille qui exerceront dans des collectivités rurales ou éloignées, y compris les collectivités qui fournissent des services de santé aux populations des Premières nations, inuites et métisses, peuvent être admissibles à une exonération totale ou partielle de leur prêt dans le cadre du  Programme d’exonération du remboursement du prêt d’études pour les médecins de famille et le personnel infirmier.

Les coûts de la formation médicale au Canada sont partagés par les gouvernements provinciaux, les facultés de médecine et les apprenants. Bien que les subventions pour l’éducation médicale varient selon le programme et la province, les provinces assument une plus grande partie des coûts de l’éducation médicale que les apprenants eux-mêmes.

Les provinces offrent aussi un éventail de programmes d’aide aux étudiants.

Au niveau des études supérieures (résidence), les gouvernements provinciaux financent entièrement les places.

Pour tout complément d’information sur ces programmes ‒ et sur les options de remboursement pour les étudiants en médecine ‒, on peut consulter le service des affaires étudiantes ou le service de l’aide financière de la faculté ou de la province visée. Il existe une liste de ces services par province ou territoire ici.

Les allocations de stage varient considérablement d'une province à l'autre. Certaines n'offrent pas d'allocations aux apprenants pour l'externat, car il est considéré comme un processus éducatif plutôt que comme un emploi. D'autres offrent aux étudiants qui entreprennent des études de doctorat en médecine plusieurs centaines de dollars par mois pour la durée de leur stage. Il peut s'agir de versements forfaitaires trimestriels au cours de la dernière année d'études en médecine d'un étudiant. Dans les provinces qui offrent des allocations de stage, les allocations sont les mêmes pour tous les programmes d'études médicales dans cette province. Il est recommandé que les étudiants communiquent avec le bureau des finances et des bourses de la faculté qui les intéresse pour obtenir plus de détails sur les allocations de stage.

Tableau 7 de la publication Statistiques relative à l’enseignment medical au Canada (CMES) illustre la durée du stage clinique et montant de l’allocation dans les facultés de médecine canadiennes pour 2017/18:

Lorsque les apprenants obtiennent le doctorat en médecine (M.D.) et commencent leur première année de formation postdoctorale (PGY) ou année de résidence (R), ils commencent à gagner un salaire annuel. Ce salaire est déterminé par la province dans laquelle le résident a suivi sa formation de M.D. et son ordre professionnel des résidents. Il augmente après chaque année terminée de résidence de plus, selon le tableau ci-dessous.

Montant versé aux stagiaires post-doctoraux en 2017

Les régies régionales de la santé sont un modèle de gouvernance utilisé par les gouvernements provinciaux du Canada pour l’administration et la prestation d’un système de santé public destiné à tous les résidants du Canada. Les soins de santé sont désignés de compétence provinciale en vertu de la séparation des pouvoirs dans le système fédéral canadien. La plupart des régies régionales sont organisées selon des frontières géographiques, mais certaines le sont selon des frontières opérationnelles (voir ici). Dans plusieurs provinces, ce sont les régies régionales qui sont les employeurs des résidents.

En 2015-2016, le total des paiements cliniques versés aux médecins a augmenté de 3,4 % par rapport à l'année précédente pour atteindre près de 25.7 milliards de dollars; il s'agit de la deuxième plus faible hausse des paiements cliniques enregistrée depuis que l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) a commencé à recueillir des données agrégées sur les autres modes de paiement en 1999. Le paiement clinique brut moyen par médecin s'élevait à 339 000 $ en 2015-2016; il est demeuré pratiquement inchangé depuis 2014-2015. Cette année, l'ICIS a combiné les données sur la rémunération à l'acte et des données détaillées sur les autres modes de paiement. Il est donc pour la première fois en mesure d'établir le paiement clinique brut moyen par médecin et par spécialité pour 8 provinces (Alberta et Saskatchewan exclus) ainsi que pour le Yukon. Le paiement clinique brut moyen versé aux médecins de famille pour ces provinces et ce territoire combinés s'élevait à un peu plus de 275 000 $, tandis que le paiement brut moyen par spécialiste médical se chiffrait à 347 000 $, et par spécialiste chirurgical à 461 000 $.

Pour tout complément d’information sur la rémunération par spécialité : Base des données nationale sur les médecins, 2015-2016 Publication des données

Les gouvernements provinciaux et territoriaux du Canada sont responsables des services de santé fournis dans leur juridiction, y compris la rémunération des médecins et autres professionnels de la santé. Ils travaillent en collaboration avec le gouvernement du Canada pour administrer le système de soins de santé du Canada - l'assurance-maladie - en vertu de la Loi canadienne sur la santé.

Il existe deux principales méthodes de rémunération des médecins au Canada :

  • La rémunération à l'acte est une entente en vertu de laquelle le professionnel, agissant à titre d'entrepreneur indépendant et privé, reçoit un montant fixe pour chaque service fourni. En 2015-2016, 72 % de tous les paiements cliniques versés aux médecins canadiens ont été effectués selon cette méthode1.
  • Les autres modes de paiements cliniques comprennent tous les modes de paiement autres que la rémunération à l'acte. Cette méthode est de plus en plus populaire auprès des nouveaux médecins, passant de 10,6 % du total des paiements cliniques en 1999-2000 à 28 % en 2015-2016. Voici des exemples de ces autres modes de paiements cliniques2:
    • Salaire : Paiement régulier versé à un professionnel qui est un employé d'une organisation et qui est responsable envers les gestionnaires pour les services fournis. Au Canada, les médecins salariés, bien qu'ils fournissent des services au sein des établissements, reçoivent généralement leur salaire de l'assureur provincial plutôt que de l'établissement dans lequel ils travaillent.
    • Avance : Un salaire minimum versé à un médecin qui peut être jumelé à une rémunération à l'acte afin d'encourager la prestation de services dans les régions où le nombre de patients est moins élevé.
    • Capitation : Paiement effectué en fonction du nombre de personnes figurant sur une liste de patients. La structure tarifaire peut inclure une prime pour les cas complexes et peut être ajustée en fonction du profil sociodémographique de la population de patients.
    • Paiements cibles : Paiements effectués pour atteindre un niveau cible de services fournis qui sont particulièrement utiles pour les services préventifs.
    • Rémunération combinée : Paiement effectué à l'aide d'une combinaison de plusieurs modes de rémunération. Les nouveaux modèles de pratique interdisciplinaire en soins primaires (p. ex. les équipes de santé familiale en Ontario) combinent salaire, capitation et parfois rémunération à l'acte.
    • Financement global : Une entente de financement couramment utilisée dans les hôpitaux canadiens, en vertu de laquelle l'établissement reçoit un montant annuel pour fournir des services. Ce montant est généralement calculé en fonction du type et de la quantité de services fournis l'année précédente et est ajusté en fonction des changements démographiques, des coûts des soins de santé et de l'inflation.
    • Financement par épisode de soins : Méthode de rémunération selon laquelle les honoraires sont fixés en fonction du diagnostic du patient et classés de manière à refléter le coût moyen des soins requis pour ce diagnostic.

Pour plus de renseignements sur les méthodes de rémunération :

Le retour de service (RdS) fait partie d'un ensemble de stratégies visant à attirer des médecins dans les collectivités mal desservies de la province. On vous fera parvenir une entente décrivant les modalités et conditions associées au poste qui vous a été offert.

Les ententes de retour de service prévoient le financement des stagiaires en médecine en échange de leur engagement à pratiquer dans une région géographique désignée pendant un certain temps après la fin de leur formation. Ces ententes prévoient différents types d'incitatifs financiers et peuvent cibler les étudiants de premier cycle, les stagiaires postdoctoraux ou les médecins actifs. Les incitatifs sont souvent offerts sous forme de bourses, de subventions, de remises de prêts et de bourses d'études. De nombreux programmes de RdS offrent une « option de rachat » qui permet aux emprunteurs de rembourser leur bourse au lieu de remplir leur engagement de service.

Le Système informatisé sur les stagiaires post-M.D. en formation clinique (CAPER) est une excellente source d’information sur les tendances en résidence. Comme le montre le tableau ci-dessous, il y a eu une augmentation de 100 % du nombre de stagiaires R-1 au Canada entre 2000-2001 et 2017-2018.

Post MD training by where MD received

First Year Trainees who are Canadian citizens/Permanent residents
YEAR OF POST-M.D. TRAINING BY WHERE THE M.D. DEGREE WAS RECEIVED

Training YearCountry Where the M.D. Degree was Received
CanadaOutside CanadaTotal
CountRow %CountRow %CountRow %
2014-15276286.2%44413.8%3206100.0%
2015-16276586.6%42613.4%3191100.0%
2016-17279887.0%41713.0%3215100.0%
2017-18277886.8%42313.2%3201100.0%
Total3879086.0%631014.0%45100100.0%

The data tables in CAPER’s 2017-18 Census provide an overview of current information on residency across Canada.  Table B1 illustrates the number of residents by field of post-Doctor of Medicine (MD) training and rank (e.g., PGY-1, -2) and Table A1 summarizes the number of residents by field of post-MD training and faculty of medicine.

The postgraduate medical education (PGME) departments in each of the 17 Canadian faculties of medicine also have information on residency positions and recent trends. It must be noted that trends have no predictive value with regard to future residency positions.

Il est difficile d'obtenir des renseignements exacts sur les possibilités de pratique disponibles dans le domaine médical, car elles ne sont pas toutes affichées et celles qui existent en milieu universitaire peuvent être difficiles à identifier. À l'heure actuelle, il n'existe aucun outil pancanadien qui examine les tendances des possibilités de pratique par spécialité.

Étant donné qu'il incombe à chaque apprenant d'identifier les possibilités d'apprentissage et les possibilités professionnelles, ces derniers devraient commencer à faire des recherches le plus tôt possible dans le processus d'éducation médicale - avant d'envisager de choisir une spécialité.

Tout au long de leur carrière, les apprenants bénéficieront de l'établissement d'un solide réseau de collègues professionnels de la santé, de représentants du corps professoral et de camarades de classe. À la fin de leur programme de résidence médicale (ou même avant), on conseille aux apprenants de parler à leurs contacts au sujet des possibilités d'emploi et de consulter les offres d'emploi sur divers sites Web. Les personnes intéressées par une carrière universitaire devraient communiquer avec les facultés de médecine canadiennes pour explorer les cheminements et les possibilités de carrière.

Les liens suivants sont des liens utiles pour aider les étudiants dans leur recherche d'occasions de pratique :

Sites Web nationaux :

Sites Web provinciaux et territoriaux :

Les résidences de surspécialité sont des programmes de formation médicale additionnels entrepris après qu'une première résidence « de base » a été complétée dans une spécialité agréée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC). 

La formation en résidence dans une surspécialité appuie la surspécialisation dans une spécialité particulière. Les résidents de surspécialités peuvent parfois exercer la profession de médecin dans la spécialité dans laquelle ils ont terminé leur résidence (initiale) de base (p. ex., la psychiatrie), mais ne peuvent exercer sans supervision dans leur surspécialité (p. ex., la psychiatrie pour enfants et adolescents). Ce n'est pas toujours possible, car parfois la formation dans la spécialité de base peut être comptabilisée deux fois dans les exigences de formation de la spécialité de base et de la surspécialité. Les programmes de résidence en surspécialité durent généralement de un à trois ans.

Les programmes menant à l'obtention d'un diplôme sont un autre type d'occasion d'apprentissage supplémentaire agréée offerte après la formation de base ou la formation en résidence dans une surspécialité. Le CRMCC reconnaît un nombre croissant de programmes de domaines de compétences ciblées (DCC), aussi connus sous le nom de programmes menant à un diplôme. Ces disciplines ne répondent pas aux critères d'une résidence de surspécialité, mais sont accréditées par le CRMCC à la suite de la présentation réussie d'un dossier de travail évalué dans une discipline reconnue. Un exemple de ce type de formation est le cathétérisme cardiaque interventionnel, qui ne peut être entrepris qu'après avoir terminé une résidence de base en médecine interne et une résidence de surspécialité en cardiologie. Les programmes de DCC durent habituellement entre un et deux ans.

Les résidences de surspécialité et les programmes de DCC sont parfois appelés (à tort) « formations complémentaires » (fellowships). Dans la plupart des établissements, les véritables formations complémentaires sont des occasions d'apprentissage non accréditées qui permettent aux stagiaires d'acquérir une expertise dans un domaine de pratique très spécialisé. Par exemple, la « chirurgie de la main », qui pourrait être entreprise par des personnes ayant une formation de base en chirurgie plastique ou en orthopédie, en est un exemple. Les formations complémentaires sont souvent offertes selon un modèle de formation en apprentissage dans le cadre duquel le stagiaire est jumelé à un seul ou à un petit nombre d'experts dans un domaine particulier. Il ne faut pas confondre ces années additionnelles de « formation complémentaire » avec l'adhésion au CRMCC, qui ouvre droit au titre d’ « associé du Collège royal des médecins du Canada » ou d’ « associé du Collège royal des chirurgiens du Canada ».

La spécialité de la médecine familiale comporte une formation supplémentaire qui peut être offerte aux résidents après la fin de leur résidence. Ces « programmes de compétences avancées » sont agréés par les départements de médecine familiale de chaque université. Il existe des normes nationales pour cinq programmes de compétences avancées : Médecine d'urgence, Soins palliatifs, Anesthésie en médecine familiale, Soins aux personnes âgées et Programme de clinicien érudit. Ces programmes sont connus sous le nom de programmes de catégorie 1 et sont fondés sur un programme d'études prévu d'un an. Les diplômés de ces programmes reçoivent une attestation de réussite. Les médecins de famille qui terminent avec succès un programme de compétences avancées peuvent demander un certificat de compétence additionnelle dans leur programme d'études. Les médecins de famille qui suivent une formation supplémentaire dans l'un des cinq domaines suivants, soit Soins aux personnes âgées, Soins palliatifs, Médecine d'urgence, Anesthésie en médecine familiale et Médecine sportive seront admissibles à recevoir un Certificat de compétence additionnelle (CCA). À l'heure actuelle, il y a trois façons d'obtenir un CCA : en suivant une formation supplémentaire en résidence (une formation complémentaire ou fellowship), par l’entremise d’une expérience pratique et d’activités de perfectionnement professionnel ou en obtenant un Certificat de compétence spéciale en médecine d'urgence. Les médecins qui ont obtenu la Certification du CMFC en médecine d'urgence peuvent choisir d'utiliser la désignation CMFC(MU) ou de présenter une demande de CCA en médecine d'urgence.

D'autres possibilités d'apprentissage peuvent être offertes dans les facultés de médecine pour aider les nouveaux diplômés en médecine familiale et les médecins de famille actifs qui veulent améliorer une compétence particulière requise dans leur collectivité (p. ex. la médecine en toxicomanie, les maladies chroniques). Ces possibilités d'apprentissage sont également accréditées dans le cadre de programmes de compétences avancées afin de s'assurer qu'elles répondent aux normes d'éducation. Toutefois, l'éventail des compétences qui peuvent être recherchées est plus large et plus souple. Ces programmes sont connus sous le nom de programmes de catégorie 2.

Les formations complémentaires (fellowships) ne sont pas nécessaires dans tous les domaines de pratique, mais certains exigent des années de formation supplémentaires pour s'assurer que les médecins fournissent des soins de la plus haute qualité et les plus adaptés à leurs patients. Plus un médecin est spécialisé, plus il est limité en ce qui a trait aux milieux de pratique. Les médecins hautement spécialisés sont souvent affiliés à des hôpitaux d'enseignement et mènent des carrières universitaires dans lesquelles la recherche est une composante importante de leur pratique.

Pour en savoir davantage sur les résidences de surspécialité et les programmes de domaines de compétences ciblées (DCC) de la CRMCC, on peut consulter le portail de la CRMCC.

Pour en savoir davantage sur les programmes de compétences avancées en médecine familiale, on peut consulter le site Web du Collège des médecins de famille du Canada, où ses normes d’agrément de ces programmes sont décrites. Le site Web de Association médicale canadienne présente un portrait général de 38 des spécialités au Canada. À noter que cette page est en cours d’actualisation et qu’il ne s’agit pas d’une liste exhaustive des spécialités au Canada. 

L’avènement de l’éducation médicale hors les murs complique la distinction entre une carrière universitaire et une carrière communautaire, puisque les milieux d’enseignement sont repoussés en dehors des salles de classe et des hôpitaux universitaires.

Aujourd’hui, de nombreux médecins consacrent du temps à l’enseignement de la médecine. Des omnipraticiens et des médecins de famille travaillant en cabinet communautaire dans des régions rurales et éloignées du pays contribuent énormément à la formation médicale. Ces médecins ne sont pas forcément rémunérés pour leurs activités d’enseignement.

Certaines spécialités sont, par nécessité, limitées à des endroits particuliers, comme des centres de soins tertiaires. Ces domaines de pratique nécessitent aussi une carrière universitaire comportant des composantes de recherche et d’enseignement. D’autres spécialités, comme la médecine familiale ou la pédiatrie, offrent un éventail élargi de choix (p. ex. milieu rural ou éloigné, centres urbains) et laissent, par conséquent, davantage de souplesse dans le choix d’une carrière universitaire ou communautaire.

Pour tout complément d’information sur les exigences et attentes concernant les diverses spécialités :

Le choix d’une discipline de pratique peut être difficile. Puisqu’il y a de nombreux facteurs à prendre en considération pour prendre la meilleure décision possible, il est important de commencer à y penser tôt. L’apprenant aura, tout au long de son apprentissage, de nombreuses occasions de discuter de ses attentes professionnelles avec des praticiens d’expérience provenant de divers milieux de pratique. Beaucoup d’écoles offrent aussi des programmes de mentorat intégré pour aider les apprenants dans leur processus décisionnel.  

Chaque faculté de médecine possède en outre un bureau des affaires étudiantes qui offre des conseils de choix de carrière et un accès à un éventail de ressources utiles, en personne et en ligne.

Pour un complément d’information sur les spécialités :

  • La Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC) consacre une section de son site Web à des renseignements sur les exigences de formation, objectifs de formation, processus d’agrément et autres. Les renseignements dans le portail sont catégorisés par spécialité, surspécialité, programmes spéciaux et domaines de compétences ciblées (diplôme).
  • L’Association médicale canadienne a publié le profil de 38 spécialités au Canada, présentant dans chacun un portrait du milieu, du revenu et du degré de satisfaction par type de pratique.
  • L’Association of American Medical Colleges publie son bulletin de carrières en médecine [en anglais] quatre fois par année. Chaque numéro porte sur une spécialité et présente des conseils sur comment réussir dans les entrevues de jumelage en résidence. 

La plupart des spécialités ont leur propre collège. On peut consulter le site Web de ceux-ci pour obtenir davantage d’information.

Pour tout complément d’information sur la médecine familiale :

Le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) offre des renseignements sur les cheminements qui permettent de devenir médecin de famille, des ressources pour aider les étudiants en médecine intéressés par la médecine familiale et autres.

Le CMFC a aussi préparé un feuillet de documentation à l'intention des futurs médecins de famille proposant des réponses sur le domaine, y compris le salaire, la formation, les horaires de travail et autres. 

Il existe beaucoup de ressources pour aider les étudiants à prendre une décision sur la spécialité qu’ils étudieront. Voici quelques suggestions:

  • Visit student affairs offices to discuss options and explore relevant resources
  • Consulter les 38 profils de spécialités canadiennes sur le site Web de l’Association médicale canadienne
  • Consulter les renseignements sur les spécialités sur le site Web du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada: ici
  • Lire sur la carrière en médecine familiale par l’intermédiaire de groupes d’intérêtgroupes étudiants dans chaque université qui organisent des séances de compétences cliniques et des séminaires d’information sur le sujet ‒ sur le site Web du Collège des médecins de famille du Canada
  • Consulter l’outil carrières en médecine de l’Association of American Medical Colleges [en Anglais]
  • Parler à des professeurs, enseignants, précepteurs et mentors du travail de spécialiste
  • Suivre des membres de la faculté dans leur travail

Le site Web du Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS) est une excellente source d’information sur les places en résidence au Canada. Les données du CaRMS, actualisés une fois par année, comprennent des tableaux de données détaillés sur les rapports de jumelage R-1 https://www.carms.ca/wp-content/uploads/2018/06/2018-carms-forum.pdf. Le tableau 12 présente les quotas offerts aux candidats canadiens par discipline, et le tableau 14, les postes réservés aux candidats diplômés internationaux en

On peut aussi trouver une source utile de données actuelles sur le sujet dans le tableau G-1 du Recensement annuel des stagiaires post-M.D. 2015-2016, qui présente CAPER  Annual Census  which shows first year Canadian citizen/permanent resident trainees by type of program and faculty of training.

Pour de plus amples renseignements sur le processus de jumelage, consultez le site Web de CaRMS. https://www.carms.ca/fr/le-jumelage/deroulement-du-jumelage/.

Un étudiant en médecine

Les données démographiques suivantes concernent les 2 916 étudiants de première année inscrits dans les facultés de médecine canadiennes en 2017/18.

  • La majorité des étudiants étaient âgés de 20 à 25 ans 62,7 %.
  • 1643 étaient des femmes admises en 2017/18, tout particulièrement 56,3%.
  • 41 étudiants admis étaient des résidents permanents 1,4 %
  • 735 étudiants ont choisi le français comme langue d'enseignement 25,2 %
  • Près de 1,9 % (55 au total) des étudiants n'étaient pas citoyens canadiens.
  • 14 étudiants étrangers avaient un visa d'étudiant ou un visa diplomatique 0,48 %.

Les droits de scolarité sont les frais obligatoires payés par les étudiants pour aider à couvrir le coût de leur formation. Ils peuvent certes paraître élevés, mais ils ne représentent en réalité qu’une petite partie du coût total de la formation pour devenir médecin. Les coûts réels de la formation médicale au Canada sont partagés par les gouvernements provinciaux, les facultés de médecine et les étudiants. Les subventions pour l’éducation médicale versées par les gouvernements provinciaux varient selon le programme et la province.

Les droits de scolarité dépendent de nombreux facteurs, dont le programme dans lequel l’apprenant est inscrit (p. ex. M.D., M.D.-Ph. D.), le lieu de résidence de l’apprenant et le fait qu’il soit citoyen canadien, résidant permanent, étudiant étranger ou étudiant étranger hors contingent. D’autres frais obligatoires s’appliquent aussi et varient énormément d’un programme à l’autre et, parfois, d’un campus à l’autre.

Selon Statistique Canada, les droits de scolarité moyens pour les facultés de médecine canadiennes sont de 12 438 $ par année; c’est l’Ontario qui présente la moyenne provinciale la plus élevée, soit de 21 648 $

Le coût total de l’éducation médicale au Canada peut dépasser les 100 000 $ si l’on tient compte des dépenses scolaires ainsi que des autres dépenses. Voir Cout et Financement: Quels sont les droits de scolarité d’une faculté de médecine canadienne?

Selon le Questionnaire à l’intention des diplômés de l’AFMC, 82,5 % des diplômés en médecine canadiens affirment avoir une dette directement reliée à leur éducation médicale.1

Les diplômés en médecine canadiens font état d’une dette moyenne de 84 172 $3 pour les dépenses à la faculté de médecine et de 80 516 $4 en dette non liée aux études.

La plupart des apprenants s’endettent lorsqu’ils sont à la faculté de médecine et remboursent leur dette plusieurs années après avoir terminé leur formation et être entrés sur le marché du travail.

Les bourses d’études et prix sont une excellente façon de réduire sa dette d’études, puisqu’elles peuvent aider à réduire les dépenses en droits de scolarité et d’autres dépenses scolaires. Toutes les facultés de médecine canadiennes possèdent leur propre service d’aide financière, où les apprenants peuvent obtenir une liste de bourses qui leur sont offertes.

De nombreuses ressources sont disponibles pour aider les apprenants à payer pour leurs études en médecine. Chaque faculté de médecine au Canada a un bureau des affaires étudiantes qui offre des conseils financiers, voir le tableau ci-dessous. Ces bureaux ont accès à une vaste gamme de ressources sur une variété de sujets pertinents pour les apprenants.

De nombreux étudiants comptent sur l'aide financière du gouvernement pour payer leurs études. Faire une demande d'aide financière gouvernementale pourrait être à votre avantage car l'approbation de cette aide est l'un des critères d'admissibilité de certaines bourses. De plus, les prêts peuvent demeurer sans intérêt tant que vous êtes étudiant à temps plein et vous n'êtes pas tenu d'effectuer des paiements à leur égard tant que vous êtes étudiant à temps plein dans un programme postsecondaire approuvé.

 

Pour plus d'information

 

Page sur l'aide gouvernementale à l'Université d'Ottawa

 

Les résidents en médecine familiale et les médecins de famille qui exerceront dans des collectivités rurales ou éloignées, y compris les collectivités qui fournissent des services de santé aux populations des Premières nations, inuites et métisses, peuvent être admissibles à une exonération totale ou partielle de leur prêt dans le cadre du  Programme d’exonération du remboursement du prêt d’études pour les médecins de famille et le personnel infirmier.

Les coûts de la formation médicale au Canada sont partagés par les gouvernements provinciaux, les facultés de médecine et les apprenants. Bien que les subventions pour l’éducation médicale varient selon le programme et la province, les provinces assument une plus grande partie des coûts de l’éducation médicale que les apprenants eux-mêmes.

Les provinces offrent aussi un éventail de programmes d’aide aux étudiants.

 

Au niveau des études supérieures (résidence), les gouvernements provinciaux financent entièrement les places.

 

Pour tout complément d’information sur ces programmes ‒ et sur les options de remboursement pour les étudiants en médecine ‒, on peut consulter le service des affaires étudiantes ou le service de l’aide financière de la faculté ou de la province visée. Il existe une liste de ces services par province ou territoire ici.

Les allocations de stage varient considérablement d'une province à l'autre. Certaines n'offrent pas d'allocations aux apprenants pour l'externat, car il est considéré comme un processus éducatif plutôt que comme un emploi. D'autres offrent aux étudiants qui entreprennent des études de doctorat en médecine plusieurs centaines de dollars par mois pour la durée de leur stage. Il peut s'agir de versements forfaitaires trimestriels au cours de la dernière année d'études en médecine d'un étudiant. Dans les provinces qui offrent des allocations de stage, les allocations sont les mêmes pour tous les programmes d'études médicales dans cette province. Il est recommandé que les étudiants communiquent avec le bureau des finances et des bourses de la faculté qui les intéresse pour obtenir plus de détails sur les allocations de stage.

 

Tableau 7 de la publication Statistiques relative à l’enseignment medical au Canada (CMES) illustre la durée du stage clinique et montant de l’allocation dans les facultés de médecine canadiennes pour 2017/18:

Lorsque les apprenants obtiennent le doctorat en médecine (M.D.) et commencent leur première année de formation postdoctorale (PGY) ou année de résidence (R), ils commencent à gagner un salaire annuel. Ce salaire est déterminé par la province dans laquelle le résident a suivi sa formation de M.D. et son ordre professionnel des résidents. Il augmente après chaque année terminée de résidence de plus, selon le tableau ci-dessous.

 

Montant versé aux stagiaires post-doctoraux en 2017

Les régies régionales de la santé sont un modèle de gouvernance utilisé par les gouvernements provinciaux du Canada pour l’administration et la prestation d’un système de santé public destiné à tous les résidants du Canada. Les soins de santé sont désignés de compétence provinciale en vertu de la séparation des pouvoirs dans le système fédéral canadien. La plupart des régies régionales sont organisées selon des frontières géographiques, mais certaines le sont selon des frontières opérationnelles (voir ici). Dans plusieurs provinces, ce sont les régies régionales qui sont les employeurs des résidents.

En 2015-2016, le total des paiements cliniques versés aux médecins a augmenté de 3,4 % par rapport à l'année précédente pour atteindre près de 25.7 milliards de dollars; il s'agit de la deuxième plus faible hausse des paiements cliniques enregistrée depuis que l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) a commencé à recueillir des données agrégées sur les autres modes de paiement en 1999. Le paiement clinique brut moyen par médecin s'élevait à 339 000 $ en 2015-2016; il est demeuré pratiquement inchangé depuis 2014-2015. Cette année, l'ICIS a combiné les données sur la rémunération à l'acte et des données détaillées sur les autres modes de paiement. Il est donc pour la première fois en mesure d'établir le paiement clinique brut moyen par médecin et par spécialité pour 8 provinces (Alberta et Saskatchewan exclus) ainsi que pour le Yukon. Le paiement clinique brut moyen versé aux médecins de famille pour ces provinces et ce territoire combinés s'élevait à un peu plus de 275 000 $, tandis que le paiement brut moyen par spécialiste médical se chiffrait à 347 000 $, et par spécialiste chirurgical à 461 000 $.

Pour tout complément d’information sur la rémunération par spécialité : Base des données nationale sur les médecins, 2015-2016 Publication des données

Les gouvernements provinciaux et territoriaux du Canada sont responsables des services de santé fournis dans leur juridiction, y compris la rémunération des médecins et autres professionnels de la santé. Ils travaillent en collaboration avec le gouvernement du Canada pour administrer le système de soins de santé du Canada - l'assurance-maladie - en vertu de la Loi canadienne sur la santé. Canada Health Act.

Il existe deux principales méthodes de rémunération des médecins au Canada :

  • La rémunération à l'acte est une entente en vertu de laquelle le professionnel, agissant à titre d'entrepreneur indépendant et privé, reçoit un montant fixe pour chaque service fourni. En 2015-2016, 72 % de tous les paiements cliniques versés aux médecins canadiens ont été effectués selon cette méthode1.
  • Les autres modes de paiements cliniques comprennent tous les modes de paiement autres que la rémunération à l'acte. Cette méthode est de plus en plus populaire auprès des nouveaux médecins, passant de 10,6 % du total des paiements cliniques en 1999-2000 à 28 % en 2015-2016. Voici des exemples de ces autres modes de paiements cliniques2:
    • Salaire : Paiement régulier versé à un professionnel qui est un employé d'une organisation et qui est responsable envers les gestionnaires pour les services fournis. Au Canada, les médecins salariés, bien qu'ils fournissent des services au sein des établissements, reçoivent généralement leur salaire de l'assureur provincial plutôt que de l'établissement dans lequel ils travaillent.
    • Avance : Un salaire minimum versé à un médecin qui peut être jumelé à une rémunération à l'acte afin d'encourager la prestation de services dans les régions où le nombre de patients est moins élevé.
    • Capitation : Paiement effectué en fonction du nombre de personnes figurant sur une liste de patients. La structure tarifaire peut inclure une prime pour les cas complexes et peut être ajustée en fonction du profil sociodémographique de la population de patients.
    • Paiements cibles : Paiements effectués pour atteindre un niveau cible de services fournis qui sont particulièrement utiles pour les services préventifs.
    • Rémunération combinée : Paiement effectué à l'aide d'une combinaison de plusieurs modes de rémunération. Les nouveaux modèles de pratique interdisciplinaire en soins primaires (p. ex. les équipes de santé familiale en Ontario) combinent salaire, capitation et parfois rémunération à l'acte.
    • Financement global : Une entente de financement couramment utilisée dans les hôpitaux canadiens, en vertu de laquelle l'établissement reçoit un montant annuel pour fournir des services. Ce montant est généralement calculé en fonction du type et de la quantité de services fournis l'année précédente et est ajusté en fonction des changements démographiques, des coûts des soins de santé et de l'inflation.
    • Financement par épisode de soins : Méthode de rémunération selon laquelle les honoraires sont fixés en fonction du diagnostic du patient et classés de manière à refléter le coût moyen des soins requis pour ce diagnostic.

Pour plus de renseignements sur les méthodes de rémunération :

Le retour de service (RdS) fait partie d'un ensemble de stratégies visant à attirer des médecins dans les collectivités mal desservies de la province. On vous fera parvenir une entente décrivant les modalités et conditions associées au poste qui vous a été offert.

 

Les ententes de retour de service prévoient le financement des stagiaires en médecine en échange de leur engagement à pratiquer dans une région géographique désignée pendant un certain temps après la fin de leur formation. Ces ententes prévoient différents types d'incitatifs financiers et peuvent cibler les étudiants de premier cycle, les stagiaires postdoctoraux ou les médecins actifs. Les incitatifs sont souvent offerts sous forme de bourses, de subventions, de remises de prêts et de bourses d'études. De nombreux programmes de RdS offrent une « option de rachat » qui permet aux emprunteurs de rembourser leur bourse au lieu de remplir leur engagement de service.

Le Système informatisé sur les stagiaires post-M.D. en formation clinique (CAPER) est une excellente source d’information sur les tendances en résidence. Comme le montre le tableau ci-dessous, il y a eu une augmentation de 100 % du nombre de stagiaires R-1 au Canada entre 2000-2001 et 2017-2018.

 

Post MD training by where MD received

 

 

First Year Trainees who are Canadian citizens/Permanent residents
YEAR OF POST-M.D. TRAINING BY WHERE THE M.D. DEGREE WAS RECEIVED

 

Training YearCountry Where the M.D. Degree was Received
CanadaOutside CanadaTotal
CountRow %CountRow %CountRow %
2014-15276286.2%44413.8%3206100.0%
2015-16276586.6%42613.4%3191100.0%
2016-17279887.0%41713.0%3215100.0%
2017-18277886.8%42313.2%3201100.0%
Total3879086.0%631014.0%45100100.0%

 

The data tables in CAPER’s 2017-18 Census provide an overview of current information on residency across Canada.  Table B1 illustrates the number of residents by field of post-Doctor of Medicine (MD) training and rank (e.g., PGY-1, -2) and Table A1 summarizes the number of residents by field of post-MD training and faculty of medicine.

 

The postgraduate medical education (PGME) departments in each of the 17 Canadian faculties of medicine also have information on residency positions and recent trends. It must be noted that trends have no predictive value with regard to future residency positions.

Il est difficile d'obtenir des renseignements exacts sur les possibilités de pratique disponibles dans le domaine médical, car elles ne sont pas toutes affichées et celles qui existent en milieu universitaire peuvent être difficiles à identifier. À l'heure actuelle, il n'existe aucun outil pancanadien qui examine les tendances des possibilités de pratique par spécialité.

Étant donné qu'il incombe à chaque apprenant d'identifier les possibilités d'apprentissage et les possibilités professionnelles, ces derniers devraient commencer à faire des recherches le plus tôt possible dans le processus d'éducation médicale - avant d'envisager de choisir une spécialité.

Tout au long de leur carrière, les apprenants bénéficieront de l'établissement d'un solide réseau de collègues professionnels de la santé, de représentants du corps professoral et de camarades de classe. À la fin de leur programme de résidence médicale (ou même avant), on conseille aux apprenants de parler à leurs contacts au sujet des possibilités d'emploi et de consulter les offres d'emploi sur divers sites Web. Les personnes intéressées par une carrière universitaire devraient communiquer avec les facultés de médecine canadiennes pour explorer les cheminements et les possibilités de carrière.

Les liens suivants sont des liens utiles pour aider les étudiants dans leur recherche d'occasions de pratique :

Sites Web nationaux :

Sites Web provinciaux et territoriaux :

Les résidences de surspécialité sont des programmes de formation médicale additionnels entrepris après qu'une première résidence « de base » a été complétée dans une spécialité agréée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC). 

La formation en résidence dans une surspécialité appuie la surspécialisation dans une spécialité particulière. Les résidents de surspécialités peuvent parfois exercer la profession de médecin dans la spécialité dans laquelle ils ont terminé leur résidence (initiale) de base (p. ex., la psychiatrie), mais ne peuvent exercer sans supervision dans leur surspécialité (p. ex., la psychiatrie pour enfants et adolescents). Ce n'est pas toujours possible, car parfois la formation dans la spécialité de base peut être comptabilisée deux fois dans les exigences de formation de la spécialité de base et de la surspécialité. Les programmes de résidence en surspécialité durent généralement de un à trois ans.

Les programmes menant à l'obtention d'un diplôme sont un autre type d'occasion d'apprentissage supplémentaire agréée offerte après la formation de base ou la formation en résidence dans une surspécialité. Le CRMCC reconnaît un nombre croissant de programmes de domaines de compétences ciblées (DCC), aussi connus sous le nom de programmes menant à un diplôme. Ces disciplines ne répondent pas aux critères d'une résidence de surspécialité, mais sont accréditées par le CRMCC à la suite de la présentation réussie d'un dossier de travail évalué dans une discipline reconnue. Un exemple de ce type de formation est le cathétérisme cardiaque interventionnel, qui ne peut être entrepris qu'après avoir terminé une résidence de base en médecine interne et une résidence de surspécialité en cardiologie. Les programmes de DCC durent habituellement entre un et deux ans.

Les résidences de surspécialité et les programmes de DCC sont parfois appelés (à tort) « formations complémentaires » (fellowships). Dans la plupart des établissements, les véritables formations complémentaires sont des occasions d'apprentissage non accréditées qui permettent aux stagiaires d'acquérir une expertise dans un domaine de pratique très spécialisé. Par exemple, la « chirurgie de la main », qui pourrait être entreprise par des personnes ayant une formation de base en chirurgie plastique ou en orthopédie, en est un exemple. Les formations complémentaires sont souvent offertes selon un modèle de formation en apprentissage dans le cadre duquel le stagiaire est jumelé à un seul ou à un petit nombre d'experts dans un domaine particulier. Il ne faut pas confondre ces années additionnelles de « formation complémentaire » avec l'adhésion au CRMCC, qui ouvre droit au titre d’ « associé du Collège royal des médecins du Canada » ou d’ « associé du Collège royal des chirurgiens du Canada ».

La spécialité de la médecine familiale comporte une formation supplémentaire qui peut être offerte aux résidents après la fin de leur résidence. Ces « programmes de compétences avancées » sont agréés par les départements de médecine familiale de chaque université. Il existe des normes nationales pour cinq programmes de compétences avancées : Médecine d'urgence, Soins palliatifs, Anesthésie en médecine familiale, Soins aux personnes âgées et Programme de clinicien érudit. Ces programmes sont connus sous le nom de programmes de catégorie 1 et sont fondés sur un programme d'études prévu d'un an. Les diplômés de ces programmes reçoivent une attestation de réussite. Les médecins de famille qui terminent avec succès un programme de compétences avancées peuvent demander un certificat de compétence additionnelle dans leur programme d'études. Les médecins de famille qui suivent une formation supplémentaire dans l'un des cinq domaines suivants, soit Soins aux personnes âgées, Soins palliatifs, Médecine d'urgence, Anesthésie en médecine familiale et Médecine sportive seront admissibles à recevoir un Certificat de compétence additionnelle (CCA). À l'heure actuelle, il y a trois façons d'obtenir un CCA : en suivant une formation supplémentaire en résidence (une formation complémentaire ou fellowship), par l’entremise d’une expérience pratique et d’activités de perfectionnement professionnel ou en obtenant un Certificat de compétence spéciale en médecine d'urgence. Les médecins qui ont obtenu la Certification du CMFC en médecine d'urgence peuvent choisir d'utiliser la désignation CMFC(MU) ou de présenter une demande de CCA en médecine d'urgence.

D'autres possibilités d'apprentissage peuvent être offertes dans les facultés de médecine pour aider les nouveaux diplômés en médecine familiale et les médecins de famille actifs qui veulent améliorer une compétence particulière requise dans leur collectivité (p. ex. la médecine en toxicomanie, les maladies chroniques). Ces possibilités d'apprentissage sont également accréditées dans le cadre de programmes de compétences avancées afin de s'assurer qu'elles répondent aux normes d'éducation. Toutefois, l'éventail des compétences qui peuvent être recherchées est plus large et plus souple. Ces programmes sont connus sous le nom de programmes de catégorie 2.

Les formations complémentaires (fellowships) ne sont pas nécessaires dans tous les domaines de pratique, mais certains exigent des années de formation supplémentaires pour s'assurer que les médecins fournissent des soins de la plus haute qualité et les plus adaptés à leurs patients. Plus un médecin est spécialisé, plus il est limité en ce qui a trait aux milieux de pratique. Les médecins hautement spécialisés sont souvent affiliés à des hôpitaux d'enseignement et mènent des carrières universitaires dans lesquelles la recherche est une composante importante de leur pratique.

Pour en savoir davantage sur les résidences de surspécialité et les programmes de domaines de compétences ciblées (DCC) de la CRMCC, on peut consulter le portail de la CRMCC.

Pour en savoir davantage sur les programmes de compétences avancées en médecine familiale, on peut consulter le site Web du Collège des médecins de famille du Canada, où ses normes d’agrément de ces programmes sont décrites. Le site Web de Association médicale canadienne présente un portrait général de 38 des spécialités au Canada. À noter que cette page est en cours d’actualisation et qu’il ne s’agit pas d’une liste exhaustive des spécialités au Canada.

L’avènement de l’éducation médicale hors les murs complique la distinction entre une carrière universitaire et une carrière communautaire, puisque les milieux d’enseignement sont repoussés en dehors des salles de classe et des hôpitaux universitaires.

Aujourd’hui, de nombreux médecins consacrent du temps à l’enseignement de la médecine. Des omnipraticiens et des médecins de famille travaillant en cabinet communautaire dans des régions rurales et éloignées du pays contribuent énormément à la formation médicale. Ces médecins ne sont pas forcément rémunérés pour leurs activités d’enseignement.

Certaines spécialités sont, par nécessité, limitées à des endroits particuliers, comme des centres de soins tertiaires. Ces domaines de pratique nécessitent aussi une carrière universitaire comportant des composantes de recherche et d’enseignement. D’autres spécialités, comme la médecine familiale ou la pédiatrie, offrent un éventail élargi de choix (p. ex. milieu rural ou éloigné, centres urbains) et laissent, par conséquent, davantage de souplesse dans le choix d’une carrière universitaire ou communautaire.

Pour tout complément d’information sur les exigences et attentes concernant les diverses spécialités :

Le choix d’une discipline de pratique peut être difficile. Puisqu’il y a de nombreux facteurs à prendre en considération pour prendre la meilleure décision possible, il est important de commencer à y penser tôt. L’apprenant aura, tout au long de son apprentissage, de nombreuses occasions de discuter de ses attentes professionnelles avec des praticiens d’expérience provenant de divers milieux de pratique. Beaucoup d’écoles offrent aussi des programmes de mentorat intégré pour aider les apprenants dans leur processus décisionnel.  

Chaque faculté de médecine possède en outre un bureau des affaires étudiantes qui offre des conseils de choix de carrière et un accès à un éventail de ressources utiles, en personne et en ligne.

Pour un complément d’information sur les spécialités :

  • La Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC) consacre une section de son site Web à des renseignements sur les exigences de formation, objectifs de formation, processus d’agrément et autres. Les renseignements dans le portail sont catégorisés par spécialité, surspécialité, programmes spéciaux et domaines de compétences ciblées (diplôme).
  • L’Association médicale canadienne a publié le profil de 38 spécialités au Canada, présentant dans chacun un portrait du milieu, du revenu et du degré de satisfaction par type de pratique.
  • L’Association of American Medical Colleges publie son bulletin de carrières en médecine en anglais] quatre fois par année. Choices newsletter provides pertinent information about specialty choice, getting into residency, and other important guidance related to medical student career-planning. 

La plupart des spécialités ont leur propre collège. On peut consulter le site Web de ceux-ci pour obtenir davantage d’information.

Pour tout complément d’information sur la médecine familiale :

Le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) offre des renseignements sur les cheminements qui permettent de devenir médecin de famille, des ressources pour aider les étudiants en médecine intéressés par la médecine familiale et autres.

Le CMFC a aussi préparé un feuillet de documentation à l'intention des futurs médecins de famille proposant des réponses sur le domaine, y compris le salaire, la formation, les horaires de travail et autres. 

Il existe beaucoup de ressources pour aider les étudiants à prendre une décision sur la spécialité qu’ils étudieront. Voici quelques suggestions:

Le site Web du Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS) est une excellente source d’information sur les places en résidence au Canada. Les données du CaRMS, actualisés une fois par année, comprennent des tableaux de données détaillés sur les rapports de jumelage R-1 https://www.carms.ca/wp-content/uploads/2018/06/2018-carms-forum.pdf. Le tableau 12 présente les quotas offerts aux candidats canadiens par discipline, et le tableau 14, les postes réservés aux candidats diplômés internationaux en

 

On peut aussi trouver une source utile de données actuelles sur le sujet dans le tableau G-1 du Recensement annuel des stagiaires post-M.D. 2015-2016, qui présente CAPER  Annual Census  which shows first year Canadian citizen/permanent resident trainees by type of program and faculty of training.

 

Pour de plus amples renseignements sur le processus de jumelage, consultez le site Web de CaRMS. https://www.carms.ca/fr/le-jumelage/deroulement-du-jumelage/.

Étudiant international

Il y a un nombre limité de places pour les étudiants étrangers. Les facultés suivantes sont les seules qui acceptent des étudiants internationaux en médecine : Memorial, Dalhousie, Laval, Sherbrooke, Montréal, McGill, Ottawa, Queen's, Toronto, McMaster, Western, Saskatchewan, Calgary et UBC.

Il existe un guide général sur les conditions et les politiques d'admission des étudiants étrangers sur le site Web de la faculté, comme indiqué dans le Guide des conditions d’admissionCertains instituts ont conclu une entente avec certains pays afin d'obtenir un plus grand nombre de leurs citoyens en tant qu'étudiants étrangers, ce que l'on appelle des postes surnuméraires (c.-à-d. la création de postes supplémentaires au moyen d'une entente contractuelle avec les pays).

Le postulant est admissible à titre de membre de cette catégorie si il ou elle (a) n'est pas un citoyen ou résident permanent du Canada et a besoin d'un permis d'études pour étudier au Canada, (b) aura, avant le 31 juillet de l'année d'entrée au programme, un baccalauréat universitaire ou son équivalent (p. ex., grade de Licence) selon les exigences énumérées, (c) Les candidats ayant des relevés de notes étrangers (non canadiens et non américains) doivent se soumettre à une évaluation des titres de compétences si le diplôme universitaire a été obtenu à l'extérieur du Canada. d) Les étudiants dont la langue maternelle n'est ni le français ni l'anglais doivent avoir une preuve vérifiable de leur maîtrise linguistique. La preuve de la maîtrise de l'anglais peut être obtenue en se présentant à un test d'évaluation de l’anglais, qu’il s’agisse du TOEFLIELTS,  MELAB  ou CAEL D'autres tests peuvent être acceptés par chaque faculté, mais vous devriez vérifier à l'avance.

Les étudiants étrangers devraient également s'assurer qu'ils ont passé le Medical College Admission Test (MCAT) avant de poser leur candidature si la faculté de leur choix l'exige.

Il y a 17 facultés de médecine agréés au Canada et 147 programmes agréés aux États-Unis. Les facultés de médecine canadiennes sont agréées par le Comité d’agrément des facultés de médecine du Canada (CAFMC) et par le Comité de liaison sur l’éducation médicale (LCME). Les facultés de médecine américaines sont agréées par le LCME. Le terme agrément désigne un processus continu d’assurance de la qualité et d’amélioration du programme de formation médicale fondé sur des normes et revu par des pairs.

À moins d'indication contraire, les diplômes de médecine décernés par ces facultés de médecine sont acceptables pour les organismes de réglementation médicale provinciaux et territoriaux au Canada et, par conséquent, acceptables pour tous les organismes médicaux au Canada. Pour de plus amples renseignements sur les facultés de médecine acceptables telles que définies dans les normes modèles pour l'inscription médicale au Canada cliquez ici.

Quiconque a obtenu un doctorat en médecine (M.D.) ailleurs que dans ces programmes canadiens et américains agréés et qui souhaite faire sa résidence ou pratiquer la médecine au Canada est considéré comme un diplômé international en médecine (DIM), y compris les citoyens canadiens et les résidents permanents. Les DIM peuvent faire une demande dans un programme de résidence au Canada, mais ils doivent faire des démarches supplémentaires et réussir des examens pour pouvoir le faire. Il est important de savoir que ceux qui ont obtenu leur doctorat en médecine en dehors des programmes agréés au Canada et aux États Unis n’ont aucune garantie qu’ils obtiendront une place de formation, et encore moins que celle-ci soit dans la spécialité qu’ils désirent ou dans la ville où ils veulent pratiquer.

Les diplômés des facultés de médecine internationales, connus sous le nom de diplômés internationaux en médecine ou DIM, y compris les citoyens canadiens, peuvent présenter une demande aux programmes de résidence au Canada, mais ils doivent prendre d'autres mesures et réussir des examens pour ce faire. Il est important de noter que ceux qui terminent leur formation en médecine en dehors des programmes agréés au Canada et aux États-Unis n'ont aucune garantie d'obtenir en place de formation au Canada, et encore moins dans la spécialité ou le lieu de pratique de leur choix.

Les DIM qui postulent à la formation en résidence au Canada, doivent obligatoirement respecter les conditions suivantes :

  • Exigences universitaires
  1. ous êtes titulaire d’un diplôme en médecine d’une faculté figurant dans le World Directory of Medical Schools. La faculté de médecine doit être indiquée dans le World Directory et comporter une note du Canada sous l’onglet Sponsor Notes..
  2. Vous maîtrisez parfaitement l’anglais
  • Vous devez passer l’examen d’aptitude du Conseil médical du Canada
  1. La EACMC, partie 1
  2. Examen de la CNE
  • Mini-entrevues multiples (MEM)
  • Jumelage à un poste de résidence (fournisseur de service actuel : CaRMS)

Avant de faire une demande de jumelage de résidence, ils doivent multiplier les démarches. Étant donné que les provinces ont des exigences différentes concernant les DIM désirant y faire leur résidence, il est important de consulter la réglementation provinciale:

Terre Neuve et Labrador [en Anglais]

Practising Medicine in Newfoundland and Labrador

Nouvelle-Écosse [en Anglais]

International Medical Graduates Residency in Nova Scotia

Québec

Exercice de la medicine de DIM au Québec

Ontario [en Anglais]

Qualifying to Practice Medicine in Ontario

Manitoba [en Anglais]

IMG information on practicing in Manitobaa

Saskatchewan [en Anglais]

International medical graduates Practising in Saskatchewan

Alberta [en Anglais]

Information for Internatioal Medical Graduates (IMGS) in Alberta

Colombie-Britannique [en Anglais]

Resources and information for all International Medical Graduates in BC

L'obtention d'un poste de résidence peut être l'étape la plus difficile pour de nombreux DIM. Certaines provinces ont un nombre de places réservées aux DIM et la plupart des provinces permettent maintenant aux DIM d'entrer en compétition directement avec les diplômés canadiens en médecine pour des placements supplémentaires par le biais dund iteration.

Il peut également y avoir des restrictions sur les postes de résidence en fonction de la discipline, avec plus de postes disponibles pour la médecine familiale que pour les disciplines spécialisées. Il y a beaucoup plus de candidats DIM en formation médicale postdoctorale qu'il n'y a de postes.

En termes absolus, la plupart des DIM pratiquent en Ontario, qui a offert jusqu'à 200 nouvelles places de formation et d'évaluation chaque année pour les DIM. Viennent ensuite le Québec, l'Alberta et la Colombie-Britannique. Les provinces où la population rurale est importante, comme la Saskatchewan et Terre-Neuve, comptent davantage sur les DIM et en emploient une plus grande proportion que les diplômés canadiens.

Le Système informatisé sur les stagiaires post-M.D. en formation clinique (CAPER) est une excellente source d’information sur les tendances en résidence. Comme le montre le tableau ci-dessous, il y a eu une augmentation de 100 % du nombre de stagiaires R-1 au Canada entre 2000-2001 et 2017-2018.

 

Post MD training by where MD received

 

First Year Trainees who are Canadian citizens/Permanent residents
YEAR OF POST-M.D. TRAINING BY WHERE THE M.D. DEGREE WAS RECEIVED

 

Training YearCountry Where the M.D. Degree was Received
CanadaOutside CanadaTotal
CountRow %CountRow %CountRow %
2014-15276286.2%44413.8%3206100.0%
2015-16276586.6%42613.4%3191100.0%
2016-17279887.0%41713.0%3215100.0%
2017-18277886.8%42313.2%3201100.0%
Total3879086.0%631014.0%45100100.0%

 

The data tables in CAPER’s 2017-18 Census provide an overview of current information on residency across Canada.  Table B1 illustrates the number of residents by field of post-Doctor of Medicine (MD) training and rank (e.g., PGY-1, -2) and Table A1 summarizes the number of residents by field of post-MD training and faculty of medicine.

 

The postgraduate medical education (PGME) departments in each of the 17 Canadian faculties of medicine also have information on residency positions and recent trends. It must be noted that trends have no predictive value with regard to future residency positions.

Il est difficile d'obtenir des renseignements exacts sur les possibilités de pratique disponibles dans le domaine médical, car elles ne sont pas toutes affichées et celles qui existent en milieu universitaire peuvent être difficiles à identifier. À l'heure actuelle, il n'existe aucun outil pancanadien qui examine les tendances des possibilités de pratique par spécialité.

 

Étant donné qu'il incombe à chaque apprenant d'identifier les possibilités d'apprentissage et les possibilités professionnelles, ces derniers devraient commencer à faire des recherches le plus tôt possible dans le processus d'éducation médicale - avant d'envisager de choisir une spécialité.

 

Tout au long de leur carrière, les apprenants bénéficieront de l'établissement d'un solide réseau de collègues professionnels de la santé, de représentants du corps professoral et de camarades de classe. À la fin de leur programme de résidence médicale (ou même avant), on conseille aux apprenants de parler à leurs contacts au sujet des possibilités d'emploi et de consulter les offres d'emploi sur divers sites Web. Les personnes intéressées par une carrière universitaire devraient communiquer avec les facultés de médecine canadiennes pour explorer les cheminements et les possibilités de carrière.



Les liens suivants sont des liens utiles pour aider les étudiants dans leur recherche d'occasions de pratique :

 

Sites Web nationaux :

 

 

Sites Web provinciaux et territoriaux :

Les résidences de surspécialité sont des programmes de formation médicale additionnels entrepris après qu'une première résidence « de base » a été complétée dans une spécialité agréée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC).

La formation en résidence dans une surspécialité appuie la surspécialisation dans une spécialité particulière. Les résidents de surspécialités peuvent parfois exercer la profession de médecin dans la spécialité dans laquelle ils ont terminé leur résidence (initiale) de base (p. ex., la psychiatrie), mais ne peuvent exercer sans supervision dans leur surspécialité (p. ex., la psychiatrie pour enfants et adolescents). Ce n'est pas toujours possible, car parfois la formation dans la spécialité de base peut être comptabilisée deux fois dans les exigences de formation de la spécialité de base et de la surspécialité. Les programmes de résidence en surspécialité durent généralement de un à trois ans.

Les programmes menant à l'obtention d'un diplôme sont un autre type d'occasion d'apprentissage supplémentaire agréée offerte après la formation de base ou la formation en résidence dans une surspécialité. Le CRMCC reconnaît un nombre croissant de programmes de domaines de compétences ciblées (DCC), aussi connus sous le nom de programmes menant à un diplôme. Ces disciplines ne répondent pas aux critères d'une résidence de surspécialité, mais sont accréditées par le CRMCC à la suite de la présentation réussie d'un dossier de travail évalué dans une discipline reconnue. Un exemple de ce type de formation est le cathétérisme cardiaque interventionnel, qui ne peut être entrepris qu'après avoir terminé une résidence de base en médecine interne et une résidence de surspécialité en cardiologie. Les programmes de DCC durent habituellement entre un et deux ans.

Les résidences de surspécialité et les programmes de DCC sont parfois appelés (à tort) « formations complémentaires » (fellowships). Dans la plupart des établissements, les véritables formations complémentaires sont des occasions d'apprentissage non accréditées qui permettent aux stagiaires d'acquérir une expertise dans un domaine de pratique très spécialisé. Par exemple, la « chirurgie de la main », qui pourrait être entreprise par des personnes ayant une formation de base en chirurgie plastique ou en orthopédie, en est un exemple. Les formations complémentaires sont souvent offertes selon un modèle de formation en apprentissage dans le cadre duquel le stagiaire est jumelé à un seul ou à un petit nombre d'experts dans un domaine particulier. Il ne faut pas confondre ces années additionnelles de « formation complémentaire » avec l'adhésion au CRMCC, qui ouvre droit au titre d’ « associé du Collège royal des médecins du Canada » ou d’ « associé du Collège royal des chirurgiens du Canada ».

La spécialité de la médecine familiale comporte une formation supplémentaire qui peut être offerte aux résidents après la fin de leur résidence. Ces « programmes de compétences avancées » sont agréés par les départements de médecine familiale de chaque université. Il existe des normes nationales pour cinq programmes de compétences avancées : Médecine d'urgence, Soins palliatifs, Anesthésie en médecine familiale, Soins aux personnes âgées et Programme de clinicien érudit. Ces programmes sont connus sous le nom de programmes de catégorie 1 et sont fondés sur un programme d'études prévu d'un an. Les diplômés de ces programmes reçoivent une attestation de réussite. Les médecins de famille qui terminent avec succès un programme de compétences avancées peuvent demander un certificat de compétence additionnelle dans leur programme d'études. Les médecins de famille qui suivent une formation supplémentaire dans l'un des cinq domaines suivants, soit Soins aux personnes âgées, Soins palliatifs, Médecine d'urgence, Anesthésie en médecine familiale et Médecine sportive seront admissibles à recevoir un Certificat de compétence additionnelle (CCA). À l'heure actuelle, il y a trois façons d'obtenir un CCA : en suivant une formation supplémentaire en résidence (une formation complémentaire ou fellowship), par l’entremise d’une expérience pratique et d’activités de perfectionnement professionnel ou en obtenant un Certificat de compétence spéciale en médecine d'urgence. Les médecins qui ont obtenu la Certification du CMFC en médecine d'urgence peuvent choisir d'utiliser la désignation CMFC(MU) ou de présenter une demande de CCA en médecine d'urgence.

D'autres possibilités d'apprentissage peuvent être offertes dans les facultés de médecine pour aider les nouveaux diplômés en médecine familiale et les médecins de famille actifs qui veulent améliorer une compétence particulière requise dans leur collectivité (p. ex. la médecine en toxicomanie, les maladies chroniques). Ces possibilités d'apprentissage sont également accréditées dans le cadre de programmes de compétences avancées afin de s'assurer qu'elles répondent aux normes d'éducation. Toutefois, l'éventail des compétences qui peuvent être recherchées est plus large et plus souple. Ces programmes sont connus sous le nom de programmes de catégorie 2.

Les formations complémentaires (fellowships) ne sont pas nécessaires dans tous les domaines de pratique, mais certains exigent des années de formation supplémentaires pour s'assurer que les médecins fournissent des soins de la plus haute qualité et les plus adaptés à leurs patients. Plus un médecin est spécialisé, plus il est limité en ce qui a trait aux milieux de pratique. Les médecins hautement spécialisés sont souvent affiliés à des hôpitaux d'enseignement et mènent des carrières universitaires dans lesquelles la recherche est une composante importante de leur pratique.

Pour en savoir davantage sur les résidences de surspécialité et les programmes de domaines de compétences ciblées (DCC) de la CRMCC, on peut consulter le portail de la CRMCC.

Pour en savoir davantage sur les programmes de compétences avancées en médecine familiale, on peut consulter le site Web du Collège des médecins de famille du Canada, où ses normes d’agrément de ces programmes sont décrites. Le site Web de Association médicale canadienne présente un portrait général de 38 des spécialités au Canada. À noter que cette page est en cours d’actualisation et qu’il ne s’agit pas d’une liste exhaustive des spécialités au Canada.

L’avènement de l’éducation médicale hors les murs complique la distinction entre une carrière universitaire et une carrière communautaire, puisque les milieux d’enseignement sont repoussés en dehors des salles de classe et des hôpitaux universitaires.

Aujourd’hui, de nombreux médecins consacrent du temps à l’enseignement de la médecine. Des omnipraticiens et des médecins de famille travaillant en cabinet communautaire dans des régions rurales et éloignées du pays contribuent énormément à la formation médicale. Ces médecins ne sont pas forcément rémunérés pour leurs activités d’enseignement.

Certaines spécialités sont, par nécessité, limitées à des endroits particuliers, comme des centres de soins tertiaires. Ces domaines de pratique nécessitent aussi une carrière universitaire comportant des composantes de recherche et d’enseignement. D’autres spécialités, comme la médecine familiale ou la pédiatrie, offrent un éventail élargi de choix (p. ex. milieu rural ou éloigné, centres urbains) et laissent, par conséquent, davantage de souplesse dans le choix d’une carrière universitaire ou communautaire.

Pour tout complément d’information sur les exigences et attentes concernant les diverses spécialités :

Le choix d’une discipline de pratique peut être difficile. Puisqu’il y a de nombreux facteurs à prendre en considération pour prendre la meilleure décision possible, il est important de commencer à y penser tôt. L’apprenant aura, tout au long de son apprentissage, de nombreuses occasions de discuter de ses attentes professionnelles avec des praticiens d’expérience provenant de divers milieux de pratique. Beaucoup d’écoles offrent aussi des programmes de mentorat intégré pour aider les apprenants dans leur processus décisionnel.  

 

Chaque faculté de médecine possède en outre un bureau des affaires étudiantes qui offre des conseils de choix de carrière et un accès à un éventail de ressources utiles, en personne et en ligne.

 

Pour un complément d’information sur les spécialités :

  • La Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC) consacre une section de son site Web à des renseignements sur les exigences de formation, objectifs de formation, processus d’agrément et autres. Les renseignements dans le portail sont catégorisés par spécialité, surspécialité, programmes spéciaux et domaines de compétences ciblées (diplôme).
  • L’Association médicale canadienne a publié le profil de 38 spécialités au Canada, présentant dans chacun un portrait du milieu, du revenu et du degré de satisfaction par type de pratique.
  • L’Association of American Medical Colleges publie son bulletin de carrières en médecine en anglais] quatre fois par année. Choices newsletter provides pertinent information about specialty choice, getting into residency, and other important guidance related to medical student career-planning.  

 

La plupart des spécialités ont leur propre collège. On peut consulter le site Web de ceux-ci pour obtenir davantage d’information.

 

Pour tout complément d’information sur la médecine familiale :

 

Le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) offre des renseignements sur les cheminements qui permettent de devenir médecin de famille, des ressources pour aider les étudiants en médecine intéressés par la médecine familiale et autres.

 

Le CMFC a aussi préparé un feuillet de documentation à l'intention des futurs médecins de famille proposant des réponses sur le domaine, y compris le salaire, la formation, les horaires de travail et autres. 

Il existe beaucoup de ressources pour aider les étudiants à prendre une décision sur la spécialité qu’ils étudieront. Voici quelques suggestions:

Le site Web du Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS) est une excellente source d’information sur les places en résidence au Canada. Les données du CaRMS, actualisés une fois par année, comprennent des tableaux de données détaillés sur les rapports de jumelage R-1 https://www.carms.ca/wp-content/uploads/2018/06/2018-carms-forum.pdf. Le tableau 12 présente les quotas offerts aux candidats canadiens par discipline, et le tableau 14, les postes réservés aux candidats diplômés internationaux en

On peut aussi trouver une source utile de données actuelles sur le sujet dans le tableau G-1 du Recensement annuel des stagiaires post-M.D. 2015-2016, qui présente CAPER  Annual Census  which shows first year Canadian citizen/permanent resident trainees by type of program and faculty of training.

Pour de plus amples renseignements sur le processus de jumelage, consultez le site Web de CaRMS. https://www.carms.ca/fr/le-jumelage/deroulement-du-jumelage/.

Un médecin résident

Les facultés de médecine canadiennes contribuent à la durabilité du système de santé en formant les médecins de demain. À ce titre, elles sont à la recherche de candidats qui ont de solides résultats scolaires, mais qui comprennent aussi l’importance de la responsabilité sociale et ses implications sur leur pratique future. Les personnes qui envisagent une carrière en médecine doivent être prêtes à travailler en collaboration avec d’autres professionnels de la santé pour offrir les meilleurs soins possible aux gens qui en ont besoin.

 

Comme il est présenté à la question Quel est le processus de demande d’admission dans une faculté de médecine canadienne?, la première étape du processus d’admission consiste à respecter les critères d’admission de la faculté à laquelle on fait la demande. Or, puisque les critères d’admission varient entre les 17 différentes facultés de médecine au Canada, on suggère de consulter le site Web de ces facultés pour obtenir l’information la plus juste et à jour.

 

 

En règle générale, les critères d’admission des facultés de médecine canadiennes se divisent en quatre grandes catégories :

 

Critères d’admissibilité: La plupart des provinces exigent au moins deux années d’éducation postsecondaire, alors que les résidants du Québec qui font une demande dans une faculté de médecine dans cette province doivent avoir terminé leur formation collégiale (cégep). La plupart des facultés exigent aussi des candidats qu’ils suivent certains cours de sciences de base avant d’entreprendre leur programme pour se préparer à l’étude de la médecine. Puisque ces préalables varient d’une faculté à l’autre, il vaut mieux consulter leur site Web pour obtenir tous les détails.

 

Résultats scolaires: Les facultés de médecine regardent attentivement les résultats scolaires lorsqu’elles évaluent les candidats qu’elles pourraient admettre dans leur programme. Les comités de sélection regardent la moyenne pondérée cumulative (MPC) pour déterminer si les candidats ont les bonnes habitudes d’étude et la capacité intellectuelle pour faire des études en médecine. Certains utilisent aussi les résultats à l’examen d’admission MCAT (Medical College Admission Test) et le dépistage des admissions (CASPer) pour les compétences humaines. Encore ici, il vaut mieux consulter le site Web des facultés pour connaître les exigences particulières.

 

Notice ou court texte autobiographique: Les candidats ont la possibilité de se démarquer des autres en fournissant au comité de sélection une notice ou un court texte autobiographique qui dépeint leur personnalité et leurs accomplissements. Elle devrait présenter des éléments comme les emplois rémunérés et bénévoles, la recherche, les cours supplémentaires, les passetemps, les sports, les prix, les bourses et autres formes de reconnaissance.

 

Lettres de recommandation: La plupart des facultés de médecine canadiennes exigent une lettre de recommandation, qui peut provenir des personnes comme des gens du milieu, des membres de la faculté ou d’anciens employeurs. Ces lettres donnent au comité de sélection un point de vue supplémentaire sur le type d’étudiant en médecine que le candidat pourrait devenir.

 

 

Critères d’admission des facultés de médecine canadiennes

 

Chaque année, l’AFMC publie les Conditions d’admission des facultés de médecine du Canada à l’intention des étudiants qui souhaitent étudier la médecine. Ce document présente les critères d’admission des 17 facultés de médecine canadiennes et comprend les statistiques de demandes d’admission des années antérieures.

 

Pour obtenir des renseignements détaillés sur les critères d’admission d’une faculté de médecine en particulier, veuillez consulter la page sur l’admission de son site Web. Voici le lien direct pour chacune d’entre elles.

 

CANADA ATLANTIQUE

 

QUÉBEC

 

ONTARIO

 

PROVINCES DE L’OUEST

Les allocations de stage varient considérablement d'une province à l'autre. Certaines n'offrent pas d'allocations aux apprenants pour l'externat, car il est considéré comme un processus éducatif plutôt que comme un emploi. D'autres offrent aux étudiants qui entreprennent des études de doctorat en médecine plusieurs centaines de dollars par mois pour la durée de leur stage. Il peut s'agir de versements forfaitaires trimestriels au cours de la dernière année d'études en médecine d'un étudiant. Dans les provinces qui offrent des allocations de stage, les allocations sont les mêmes pour tous les programmes d'études médicales dans cette province. Il est recommandé que les étudiants communiquent avec le bureau des finances et des bourses de la faculté qui les intéresse pour obtenir plus de détails sur les allocations de stage.

 

Tableau 7 de la publication Statistiques relative à l’enseignment medical au Canada (CMES) illustre la durée du stage clinique et montant de l’allocation dans les facultés de médecine canadiennes pour 2017/18:

Lorsque les apprenants obtiennent le doctorat en médecine (M.D.) et commencent leur première année de formation postdoctorale (PGY) ou année de résidence (R), ils commencent à gagner un salaire annuel. Ce salaire est déterminé par la province dans laquelle le résident a suivi sa formation de M.D. et son ordre professionnel des résidents. Il augmente après chaque année terminée de résidence de plus, selon le tableau ci-dessous.

 

Montant versé aux stagiaires post-doctoraux en 2017

Les régies régionales de la santé sont un modèle de gouvernance utilisé par les gouvernements provinciaux du Canada pour l’administration et la prestation d’un système de santé public destiné à tous les résidants du Canada. Les soins de santé sont désignés de compétence provinciale en vertu de la séparation des pouvoirs dans le système fédéral canadien. La plupart des régies régionales sont organisées selon des frontières géographiques, mais certaines le sont selon des frontières opérationnelles (voir ici). Dans plusieurs provinces, ce sont les régies régionales qui sont les employeurs des résidents.

En 2015-2016, le total des paiements cliniques versés aux médecins a augmenté de 3,4 % par rapport à l'année précédente pour atteindre près de 25.7 milliards de dollars; il s'agit de la deuxième plus faible hausse des paiements cliniques enregistrée depuis que l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) a commencé à recueillir des données agrégées sur les autres modes de paiement en 1999. Le paiement clinique brut moyen par médecin s'élevait à 339 000 $ en 2015-2016; il est demeuré pratiquement inchangé depuis 2014-2015. Cette année, l'ICIS a combiné les données sur la rémunération à l'acte et des données détaillées sur les autres modes de paiement. Il est donc pour la première fois en mesure d'établir le paiement clinique brut moyen par médecin et par spécialité pour 8 provinces (Alberta et Saskatchewan exclus) ainsi que pour le Yukon. Le paiement clinique brut moyen versé aux médecins de famille pour ces provinces et ce territoire combinés s'élevait à un peu plus de 275 000 $, tandis que le paiement brut moyen par spécialiste médical se chiffrait à 347 000 $, et par spécialiste chirurgical à 461 000 $.

Pour tout complément d’information sur la rémunération par spécialité : Base des données nationale sur les médecins, 2015-2016 Publication des données

Les gouvernements provinciaux et territoriaux du Canada sont responsables des services de santé fournis dans leur juridiction, y compris la rémunération des médecins et autres professionnels de la santé. Ils travaillent en collaboration avec le gouvernement du Canada pour administrer le système de soins de santé du Canada - l'assurance-maladie - en vertu de la Loi canadienne sur la santé.

Il existe deux principales méthodes de rémunération des médecins au Canada :

  • La rémunération à l'acte est une entente en vertu de laquelle le professionnel, agissant à titre d'entrepreneur indépendant et privé, reçoit un montant fixe pour chaque service fourni. En 2015-2016, 72 % de tous les paiements cliniques versés aux médecins canadiens ont été effectués selon cette méthode1.
  • Les autres modes de paiements cliniques comprennent tous les modes de paiement autres que la rémunération à l'acte. Cette méthode est de plus en plus populaire auprès des nouveaux médecins, passant de 10,6 % du total des paiements cliniques en 1999-2000 à 28 % en 2015-2016. Voici des exemples de ces autres modes de paiements cliniques2:
    • Salaire : Paiement régulier versé à un professionnel qui est un employé d'une organisation et qui est responsable envers les gestionnaires pour les services fournis. Au Canada, les médecins salariés, bien qu'ils fournissent des services au sein des établissements, reçoivent généralement leur salaire de l'assureur provincial plutôt que de l'établissement dans lequel ils travaillent.
    • Avance : Un salaire minimum versé à un médecin qui peut être jumelé à une rémunération à l'acte afin d'encourager la prestation de services dans les régions où le nombre de patients est moins élevé.
    • Capitation : Paiement effectué en fonction du nombre de personnes figurant sur une liste de patients. La structure tarifaire peut inclure une prime pour les cas complexes et peut être ajustée en fonction du profil sociodémographique de la population de patients.
    • Paiements cibles : Paiements effectués pour atteindre un niveau cible de services fournis qui sont particulièrement utiles pour les services préventifs.
    • Rémunération combinée : Paiement effectué à l'aide d'une combinaison de plusieurs modes de rémunération. Les nouveaux modèles de pratique interdisciplinaire en soins primaires (p. ex. les équipes de santé familiale en Ontario) combinent salaire, capitation et parfois rémunération à l'acte.
    • Financement global : Une entente de financement couramment utilisée dans les hôpitaux canadiens, en vertu de laquelle l'établissement reçoit un montant annuel pour fournir des services. Ce montant est généralement calculé en fonction du type et de la quantité de services fournis l'année précédente et est ajusté en fonction des changements démographiques, des coûts des soins de santé et de l'inflation.
    • Financement par épisode de soins : Méthode de rémunération selon laquelle les honoraires sont fixés en fonction du diagnostic du patient et classés de manière à refléter le coût moyen des soins requis pour ce diagnostic.

Pour plus de renseignements sur les méthodes de rémunération :

Le retour de service (RdS) fait partie d'un ensemble de stratégies visant à attirer des médecins dans les collectivités mal desservies de la province. On vous fera parvenir une entente décrivant les modalités et conditions associées au poste qui vous a été offert.

Les ententes de retour de service prévoient le financement des stagiaires en médecine en échange de leur engagement à pratiquer dans une région géographique désignée pendant un certain temps après la fin de leur formation. Ces ententes prévoient différents types d'incitatifs financiers et peuvent cibler les étudiants de premier cycle, les stagiaires postdoctoraux ou les médecins actifs. Les incitatifs sont souvent offerts sous forme de bourses, de subventions, de remises de prêts et de bourses d'études. De nombreux programmes de RdS offrent une « option de rachat » qui permet aux emprunteurs de rembourser leur bourse au lieu de remplir leur engagement de service.

Le Système informatisé sur les stagiaires post-M.D. en formation clinique (CAPER) est une excellente source d’information sur les tendances en résidence. Comme le montre le tableau ci-dessous, il y a eu une augmentation de 100 % du nombre de stagiaires R-1 au Canada entre 2000-2001 et 2017-2018.

 

Post MD training by where MD received

 

 

First Year Trainees who are Canadian citizens/Permanent residents
YEAR OF POST-M.D. TRAINING BY WHERE THE M.D. DEGREE WAS RECEIVED

 

Training YearCountry Where the M.D. Degree was Received
CanadaOutside CanadaTotal
CountRow %CountRow %CountRow %
2014-15276286.2%44413.8%3206100.0%
2015-16276586.6%42613.4%3191100.0%
2016-17279887.0%41713.0%3215100.0%
2017-18277886.8%42313.2%3201100.0%
Total3879086.0%631014.0%45100100.0%

 

The data tables in CAPER’s 2017-18 Census provide an overview of current information on residency across Canada.  Table B1 illustrates the number of residents by field of post-Doctor of Medicine (MD) training and rank (e.g., PGY-1, -2) and Table A1 summarizes the number of residents by field of post-MD training and faculty of medicine.

 

The postgraduate medical education (PGME) departments in each of the 17 Canadian faculties of medicine also have information on residency positions and recent trends. It must be noted that trends have no predictive value with regard to future residency positions.

Il est difficile d'obtenir des renseignements exacts sur les possibilités de pratique disponibles dans le domaine médical, car elles ne sont pas toutes affichées et celles qui existent en milieu universitaire peuvent être difficiles à identifier. À l'heure actuelle, il n'existe aucun outil pancanadien qui examine les tendances des possibilités de pratique par spécialité.

 

Étant donné qu'il incombe à chaque apprenant d'identifier les possibilités d'apprentissage et les possibilités professionnelles, ces derniers devraient commencer à faire des recherches le plus tôt possible dans le processus d'éducation médicale - avant d'envisager de choisir une spécialité.

 

Tout au long de leur carrière, les apprenants bénéficieront de l'établissement d'un solide réseau de collègues professionnels de la santé, de représentants du corps professoral et de camarades de classe. À la fin de leur programme de résidence médicale (ou même avant), on conseille aux apprenants de parler à leurs contacts au sujet des possibilités d'emploi et de consulter les offres d'emploi sur divers sites Web. Les personnes intéressées par une carrière universitaire devraient communiquer avec les facultés de médecine canadiennes pour explorer les cheminements et les possibilités de carrière.


Les liens suivants sont des liens utiles pour aider les étudiants dans leur recherche d'occasions de pratique :

 

Sites Web nationaux :

 

Sites Web provinciaux et territoriaux :

Les résidences de surspécialité sont des programmes de formation médicale additionnels entrepris après qu'une première résidence « de base » a été complétée dans une spécialité agréée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC). 

La formation en résidence dans une surspécialité appuie la surspécialisation dans une spécialité particulière. Les résidents de surspécialités peuvent parfois exercer la profession de médecin dans la spécialité dans laquelle ils ont terminé leur résidence (initiale) de base (p. ex., la psychiatrie), mais ne peuvent exercer sans supervision dans leur surspécialité (p. ex., la psychiatrie pour enfants et adolescents). Ce n'est pas toujours possible, car parfois la formation dans la spécialité de base peut être comptabilisée deux fois dans les exigences de formation de la spécialité de base et de la surspécialité. Les programmes de résidence en surspécialité durent généralement de un à trois ans.

Les programmes menant à l'obtention d'un diplôme sont un autre type d'occasion d'apprentissage supplémentaire agréée offerte après la formation de base ou la formation en résidence dans une surspécialité. Le CRMCC reconnaît un nombre croissant de programmes de domaines de compétences ciblées (DCC), aussi connus sous le nom de programmes menant à un diplôme. Ces disciplines ne répondent pas aux critères d'une résidence de surspécialité, mais sont accréditées par le CRMCC à la suite de la présentation réussie d'un dossier de travail évalué dans une discipline reconnue. Un exemple de ce type de formation est le cathétérisme cardiaque interventionnel, qui ne peut être entrepris qu'après avoir terminé une résidence de base en médecine interne et une résidence de surspécialité en cardiologie. Les programmes de DCC durent habituellement entre un et deux ans.

Sub-specialty residencies and AFC programs are sometimes referred to (incorrectly) as “fellowships.”  In most institutions, true fellowships are unaccredited learning opportunities that allow trainees to gain expertise in a very specialized area of practice. An example would be such areas as “hand surgery”, which might be undertaken by those with core training in Plastic Surgery or Orthopedics. Fellowships are often delivered using an apprenticeship model of training where the trainee is paired with a single of small number of experts in a particular field.  These additional years of “fellowship training” are not to be confused with membership in the RCPSC, which carries the designation “Fellow of the Royal College of Physicians of Canada” or “Fellow of the Royal College of Surgeons of Canada.”

La spécialité de la médecine familiale comporte une formation supplémentaire qui peut être offerte aux résidents après la fin de leur résidence. Ces « programmes de compétences avancées » sont agréés par les départements de médecine familiale de chaque université. Il existe des normes nationales pour cinq programmes de compétences avancées : Médecine d'urgence, Soins palliatifs, Anesthésie en médecine familiale, Soins aux personnes âgées et Programme de clinicien érudit. Ces programmes sont connus sous le nom de programmes de catégorie 1 et sont fondés sur un programme d'études prévu d'un an. Les diplômés de ces programmes reçoivent une attestation de réussite. Les médecins de famille qui terminent avec succès un programme de compétences avancées peuvent demander un certificat de compétence additionnelle dans leur programme d'études. Les médecins de famille qui suivent une formation supplémentaire dans l'un des cinq domaines suivants, soit Soins aux personnes âgées, Soins palliatifs, Médecine d'urgence, Anesthésie en médecine familiale et Médecine sportive seront admissibles à recevoir un Certificat de compétence additionnelle (CCA). À l'heure actuelle, il y a trois façons d'obtenir un CCA : en suivant une formation supplémentaire en résidence (une formation complémentaire ou fellowship), par l’entremise d’une expérience pratique et d’activités de perfectionnement professionnel ou en obtenant un Certificat de compétence spéciale en médecine d'urgence. Les médecins qui ont obtenu la Certification du CMFC en médecine d'urgence peuvent choisir d'utiliser la désignation CMFC(MU) ou de présenter une demande de CCA en médecine d'urgence.

D'autres possibilités d'apprentissage peuvent être offertes dans les facultés de médecine pour aider les nouveaux diplômés en médecine familiale et les médecins de famille actifs qui veulent améliorer une compétence particulière requise dans leur collectivité (p. ex. la médecine en toxicomanie, les maladies chroniques). Ces possibilités d'apprentissage sont également accréditées dans le cadre de programmes de compétences avancées afin de s'assurer qu'elles répondent aux normes d'éducation. Toutefois, l'éventail des compétences qui peuvent être recherchées est plus large et plus souple. Ces programmes sont connus sous le nom de programmes de catégorie 2.

Les formations complémentaires (fellowships) ne sont pas nécessaires dans tous les domaines de pratique, mais certains exigent des années de formation supplémentaires pour s'assurer que les médecins fournissent des soins de la plus haute qualité et les plus adaptés à leurs patients. Plus un médecin est spécialisé, plus il est limité en ce qui a trait aux milieux de pratique. Les médecins hautement spécialisés sont souvent affiliés à des hôpitaux d'enseignement et mènent des carrières universitaires dans lesquelles la recherche est une composante importante de leur pratique.

Pour en savoir davantage sur les résidences de surspécialité et les programmes de domaines de compétences ciblées (DCC) de la CRMCC, on peut consulter le portail de la CRMCC.

Pour en savoir davantage sur les programmes de compétences avancées en médecine familiale, on peut consulter le site Web du Collège des médecins de famille du Canada, où ses normes d’agrément de ces programmes sont décrites. Le site Web de Association médicale canadienne présente un portrait général de 38 des spécialités au Canada. À noter que cette page est en cours d’actualisation et qu’il ne s’agit pas d’une liste exhaustive des spécialités au Canada.

L’avènement de l’éducation médicale hors les murs complique la distinction entre une carrière universitaire et une carrière communautaire, puisque les milieux d’enseignement sont repoussés en dehors des salles de classe et des hôpitaux universitaires.

Aujourd’hui, de nombreux médecins consacrent du temps à l’enseignement de la médecine. Des omnipraticiens et des médecins de famille travaillant en cabinet communautaire dans des régions rurales et éloignées du pays contribuent énormément à la formation médicale. Ces médecins ne sont pas forcément rémunérés pour leurs activités d’enseignement.

Certaines spécialités sont, par nécessité, limitées à des endroits particuliers, comme des centres de soins tertiaires. Ces domaines de pratique nécessitent aussi une carrière universitaire comportant des composantes de recherche et d’enseignement. D’autres spécialités, comme la médecine familiale ou la pédiatrie, offrent un éventail élargi de choix (p. ex. milieu rural ou éloigné, centres urbains) et laissent, par conséquent, davantage de souplesse dans le choix d’une carrière universitaire ou communautaire.

Pour tout complément d’information sur les exigences et attentes concernant les diverses spécialités :

Le choix d’une discipline de pratique peut être difficile. Puisqu’il y a de nombreux facteurs à prendre en considération pour prendre la meilleure décision possible, il est important de commencer à y penser tôt. L’apprenant aura, tout au long de son apprentissage, de nombreuses occasions de discuter de ses attentes professionnelles avec des praticiens d’expérience provenant de divers milieux de pratique. Beaucoup d’écoles offrent aussi des programmes de mentorat intégré pour aider les apprenants dans leur processus décisionnel.  

 

Chaque faculté de médecine possède en outre un bureau des affaires étudiantes qui offre des conseils de choix de carrière et un accès à un éventail de ressources utiles, en personne et en ligne.

 

Pour un complément d’information sur les spécialités :

  • La Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC) consacre une section de son site Web à des renseignements sur les exigences de formation, objectifs de formation, processus d’agrément et autres. Les renseignements dans le portail sont catégorisés par spécialité, surspécialité, programmes spéciaux et domaines de compétences ciblées (diplôme).
  • L’Association médicale canadienne a publié le profil de 38 spécialités au Canada, présentant dans chacun un portrait du milieu, du revenu et du degré de satisfaction par type de pratique.
  • L’Association of American Medical Colleges publie son bulletin de carrières en médecine en anglais] quatre fois par année. Choices newsletter provides pertinent information about specialty choice, getting into residency, and other important guidance related to medical student career-planning.  

 

La plupart des spécialités ont leur propre collège. On peut consulter le site Web de ceux-ci pour obtenir davantage d’information.

 

Pour tout complément d’information sur la médecine familiale :

 

Le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) offre des renseignements sur les cheminements qui permettent de devenir médecin de famille, des ressources pour aider les étudiants en médecine intéressés par la médecine familiale et autres.

 

Le CMFC a aussi préparé un feuillet de documentation à l'intention des futurs médecins de famille proposant des réponses sur le domaine, y compris le salaire, la formation, les horaires de travail et autres. 

Il existe beaucoup de ressources pour aider les étudiants à prendre une décision sur la spécialité qu’ils étudieront. Voici quelques suggestions:

 

Le site Web du Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS) est une excellente source d’information sur les places en résidence au Canada. Les données du CaRMS, actualisés une fois par année, comprennent des tableaux de données détaillés sur les rapports de jumelage R-1 https://www.carms.ca/wp-content/uploads/2018/06/2018-carms-forum.pdf. Le tableau 12 présente les quotas offerts aux candidats canadiens par discipline, et le tableau 14, les postes réservés aux candidats diplômés internationaux en

 

On peut aussi trouver une source utile de données actuelles sur le sujet dans le tableau G-1 du Recensement annuel des stagiaires post-M.D. 2015-2016, qui présente CAPER  Annual Census  which shows first year Canadian citizen/permanent resident trainees by type of program and faculty of training.

 

Pour de plus amples renseignements sur le processus de jumelage, consultez le site Web de CaRMS. https://www.carms.ca/fr/le-jumelage/deroulement-du-jumelage/.